Moulin à farine dit Moulin du Gué, puis usine de préparation de produit minéral (moulin à kaolin) Blondeau, puis filature et tissage Duboucheron, puis conserverie, puis usine de contre-plaqué, puis usine de meubles, actuellement immeuble de bureaux et entrepôt commercial

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; usine de préparation de produit minéral ; filature ; tissage ; conserverie ; usine de contre-plaqué ; usine de meubles

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Moulin à kaolin

Appellation d'usage

Moulin du Gué ; Usine de préparation de produit minéral Blondeau ; Filature et tissage Duboucheron

Titre courant

Moulin à farine dit Moulin du Gué, puis usine de préparation de produit minéral (moulin à kaolin) Blondeau, puis filature et tissage Duboucheron, puis conserverie, puis usine de contre-plaqué, puis usine de meubles, actuellement immeuble de bureaux et entrepôt commercial

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 2 rue du Moulin-du-Gué

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Limoges

Canton

Limoges-Le Vigenal

Lieu-dit

Le Moulin du Gué

Adresse de l'édifice

Moulin-du-Gué (rue du) 2

Références cadastrales

2002 BW 92, 154, 155

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Aurence

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; transformateur (abri) ; entrepôt industriel ; logement

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 2e moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1856 ; 1863 ; 1957

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1856, Pierre Blondeau, minotier, procède à la démolition du moulin à farine dit moulin du Gué, attesté à la fin du 18e siècle, pour édifier à sa place une usine de traitement de produit minéral. De nouveaux bâtiments sont construits dès 1863. Cette usine, spécialisée dans la préparation du kaolin pour l'industrie de la porcelaine, fonctionne jusqu'à la veille du 20e siècle. De 1909 à 1929 les bâtiments sont réinvestis par la filature et le tissage Duboucheron, orientés vers la production de draps et de couvertures en laine, puis de 1931 à 1937 par la conserverie Barrat et Sudrie. En 1957 les Etablissements Rebin et fils construisent de nouveaux ateliers et y implantent une usine de contre-plaqué et de moulures, à laquelle succède dès 1964 l'usine de meubles La Literie Moderne. Un hangar métallique est ajouté après 1989. Les locaux sont occupés aujourd'hui par les bureaux et les entrepôts de l'entreprise de couverture, zinguerie, et plomberie Begot. Le moulin à farine est doté en 1793 de 3 roues animant 3 paires de meules. En 1870 le moulin à kaolin est équipé de 41 paires de meules et de 2 presses, puis d'une vingtaine de paires de meules à partir des années 1880. En 1914 la filature possède au total 700 broches et 40 retordoirs, le tissage 19 métiers. Les établissements Rebin envisageaient l'emploi de 40 à 50 personnes en 1957. 10 salariés travaillent dans l'usine de meubles en 1965.

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; pierre de taille ; moellon ; enduit partiel ; bois ; béton ; parpaing de béton ; métal ; brique ; essentage

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage en surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à un pan ; appentis

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Les anciens ateliers et logements des années 1856 et 1863, composés de deux bâtiments, sont en moellon de pierre enduit avec chaînages d'angle harpés en pierre de taille. Ils sont couverts de toits à longs pans en fibro-ciment. L'un est doté d'un rez-de-chaussée et d'un étage carré, l'autre d'un étage de soubassement, d'un rez-de-chaussée et d'un étage en surcroît. Une extension est adossée au second bâtiment, construite en brique silico-calcaire et couverte en appentis. Parallèlement aux deux bâtiments précédents sont implantés d'anciens séchoirs à kaolin, ayant conservés des abat-vent en bois. Ils sont à un étage carré, en moellon de pierre partiellement enduit, et couverts de toits à longs pans en tuile mécanique. Les ateliers construits en 1957 en parpaings de béton, et le hangar à structure métallique et essentage de tôles nervurés postérieur à 1989, sont couverts de toit à longs pans en fibro-ciment. Le transformateur, implanté à l'entrée du site, est en moellon de pierre non enduit. Il est couvert d'un toit à un pan. Il ne reste plus de trace du canal d'amenée alimentant l'ancien moulin.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pillet Frédéric

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00