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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Amé et Saint-Blaise n°1

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Amé ; Saint-Blaise

Titre courant

Église paroissiale Saint-Amé et Saint-Blaise n°1

Localisation

Localisation

Grand Est ; Vosges (88) ; Plombières-les-Bains

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Plombières-les-Bains

Canton

Plombières-les-Bains

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1729 ; 1784

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Le premier lieu de culte était une chapelle qui dépendait de l'hôpital et dont la fondation remonte à 1389 environ (l'église paroissiale était à Bellefontaine). Cet édifice n'est pratiquement pas documenté, à l'exception de l'accord donné par Barbe de Salm, abbesse de Remiremont, donné en 1599 aux habitants de Plombières, souhaitant extraire des lauzes (dites "laves" dans la région) sur le territoire du Val d'Ajol pour refaire la toiture. Une nouvelle église est reconstruite de 1729 à 1732 (église paroissiale Saint-Amé et Saint-Blaise n°1) sur la rive droite de l'Augronne, c'est à dire à quelques mètres au nord-ouest de l'église actuelle, sur des plans de Marchal, architecte à Epinal, par Jean Falque, "maître maçon tailleur de pierre" et Florent Viriot, maçon à Epinal, ainsi que Sébastien Romary, maître charpentier au Val d'Ajol et Joseph le Clerc, maître charpentier à Plombières. L'adjudication a lieu le 9 avril 1729 pour 5000 livres de gros-oeuvre et 1000 livres de charpente et couverture. La réception a lieu le 13 juin 1732 ; la sacristie est reconstruite en 1784 par l'entrepreneur Nicolas Richard sur des plans de l'architecte Daval. L'église, devenue vétuste et trop exigue, est détruite en 1859, au moment de la construction de la nouvelle église. L'édifice de 1729 était une église grange de plan allongé, construite en moellon de grès enduit. Elle était plafonnée dans sa nef et la sacristie et voûtée d'ogives pour le choeur. La toiture à longs pans et croupe polygonale était couverte de bardeau ainsi que la flèche polygonale qui coiffait la tour hors-oeuvre en façade. Les pilastres du choeur, les portes latérales et le portail de la nef étaient d' ordre dorique.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; moellon ; pierre de taille

Matériaux de la couverture

Bardeau

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives ; lambris de couvrement

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ordre dorique

Commentaires d'usage régional

Église grange,tour-clocher hors oeuvre en façade

État de conservation (normalisé)

Détruit

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bouvet Mireille-Bénédicte ; Guillaume Jacques

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63