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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôpital, puis hospice des Deux-Augustin, aujourd'hui maison de retraite

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôpital ; maison de retraite

Appellation d'usage

Hospice des Deux-Augustin

Destination actuelle de l'édifice

Maison de retraite

Titre courant

Hôpital, puis hospice des Deux-Augustin, aujourd'hui maison de retraite

Localisation

Localisation

Grand Est ; Vosges (88) ; Plombières-les-Bains ; 2, 4 rue Grillot

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Plombières-les-Bains

Adresse de l'édifice

Grillot (rue) 2, 4

Références cadastrales

1985 AC 150, 151

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; chapelle

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1862 ; 1894 ; 1925 ; 1936

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques

Description historique

Un premier hôpital, dont la localisation est inconnue, est fondé à Plombières peu avant 1389 par Ancel de Darnieulles et bientôt (après 1400) confié au prieuré d'Hérival. Il était destiné aux pauvres dont la santé réclamait des soins thermaux et comprenait une chapelle destinée aux curistes ainsi qu'aux habitants de la ville. Vétuste, l'établissement est reconstruit après 1608 sur la rive droite de l'Augronne, à proximité de la chapelle devenue église paroissiale. Il est à nouveau reconstruit en 1728 à l'initiative de François le Febvre, curé de Plombières, prieur d'Hérival et recteur de l'hôpital de 1726 à 1733. En 1741, le duc de Lorraine Stanislas en confie la gestion aux soeurs de Saint-Charles puis le fait reconstruire en 1742 à l'emplacement de 5 maisons devant l'église, entre l'Augronne et le presbytère. Construit en partie sur la rivière, voûtée pour la circonstance, l"hôpital royal" est un bâtiment à 3 étages et 7 travées couvert d'un toit d'ardoise à croupes. De 1793 à 1795, le bâtiment est converti en hôpital militaire, puis sert de logement à la gendarmerie de 1799 à 1805, date de son retour aux fonctions hospitalières. En 1861, Napoléon III donne les écuries de son équipage, construites en 1858 entre la rue Grillot et la rivière, pour y loger l'hôpital appelé dorénavant hôpital thermal, qui est pourvu de ferronneries A. Salin et Cie, fondeurs à Ecurey (Meuse). Le bâtiment est inauguré le 15 juin 1862. Destiné aux étrangers, civils et religieux, il est complété en 1894 par un hôpital annexe destiné aux infirmes et vieillards de la commune, construit à l'emplacement de l'hôtel du Lion d'or sur des plans de l'architecte Curvat grâce aux dons de Sébastien Grillot et à l'héritage de la famille Husson.Les ferronneries sont réalisées par les établissements A. Salin à Ecurey (Meuse). En souvenir de d'Augustin Husson (1786-1854) et de son fils Augustin, l'établissement est dénommé hospice des deux Augustin. En 1925, la ville construit un pavillon d'isolement avec, au rez-de-chaussée, un laboratoire de recherches scientifiques subventionné par l'institut d'hydrologie de Paris. En 1936, la chapelle est pourvue d'un décor intérieur réalisé par l'entreprise Gentil-Bourdet, de Boulogne-Billancourt, suivant des dessins de Franck Danis, fils de l'architecte Robert Danis, qui est intervenu dans différents bâtiments thermaux de la ville (cf. dossier IM 88003212).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée ; élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe ; appentis ; terrasse ; verrière

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, suspendu

Commentaire descriptif de l'édifice

Bâtiment gauche (hôpital militaire, p. 151) composé de 3 corps en U à sous-sol et 2 étages carrés entourant une cour ouverte. Le corps principal est précédé d'une galerie vitrée au rez-de-chaussée. Bâtiment central (hospice, p. 150) composé d'un seul corps en fond de cour ouverte, à sous-sol, 2 étages carrés et étage de comble. Au rez-de-chaussée, galerie vitrée faisant retour à gauche. A droite, pavillon d'isolement de style "art déco", tout comme l'hôtel de ville attenant, à 1 étage carré et 1 étage de comble, couvert d'une terrasse

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

2000/03/06 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Chapelle, intérieurs inscrits MH en totalité le 6 mars 2000

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Décor art déco de la chapelle

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Guillaume Jacques ; Bouvet Mireille-Bénédicte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63