Église paroissiale
Saint-Jean-Baptiste
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste
Grand Est ; Vosges (88) ; Plombières-les-Bains
Anciennement commune de : Ruaux ; Anciennement région de : Lorraine
Plombières-les-Bains
Plombières-les-Bains
Ruaux
1985 405 AB 61
En village
4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
1777 ; 1781 ; 1782 ; 1821 ; 1891
Porte la date ; daté par source
Signature ; attribution par source
L'église Saint-Jean-Baptiste fut longtemps une annexe de celle d'Aillevillers-et-Lyaumont dédié au même saint (70) et dépendait du diocèse de Besançon jusqu'à la Révolution. En 1777, il fut projeté d'abord d'élargir l'ancienne église puis de la reconstruire soit avec un clocher à bulbe soit avec une flèche polygonale, ce fut ce dernier parti qui fut choisi. L'ancienne église fut détruite en 1781 et les offices célébrés dans une grange. Les travaux furent réalisés en 1781-1782 par les entrepreneurs Simon Leau et Nicolas Nurdin de Plombières qui firent marquer leurs noms sur une plaque de plomb retrouvée lors des travaux de démolition du maître-autel. Elle fit l'objet de plusieurs campagnes de travaux en 1821 (réparation de la toiture par Jean Duroch entrepreneur à Plombières suivant un devis de Nicolas Daval architecte), en 1822-1823 (réfection des décors peints à l'intérieur : faux marbre, ciel, draperie, Vierge, anges ; peinture de la nef en blanc et des fenêtres en jaune), en 1843 (ramée, cette dernière en bardeaux n'existe plus), 1871-1872 (flèche dont la couverture en "essains" est remplacée par de l'ardoise selon devis de A. Curvat architecte, travaux réalisés par Achard, architecte à Vesoul), 1879-1880 (transformation du plafond de la nef avec décor de stuc selon un projet de Curvat, contesté par Bruyant architecte diocésain), en 1889-1891 (construction d'une nouvelle sacristie au sud), 1896-1898 (travaux divers : toiture et maçonnerie). L'église appartient à la typologie des églises-granges, habituelle dans la région et à cette époque. La qualité de sa construction en pierre de taille soigneusement appareillée la rattache aux églises franc-comtoises contemporaines. Avec les églises du Val d'Ajol (88), de Fougerolles (70) et de Saint-Bresson (70), elle est l'un des rares témoignages encore visibles de l'utilisation du grès ou "laves" comme matériaux de couverture dans les édifices religieux dans la seconde moitié du 18e siècle et au 19e siècle. Elle a été restaurée en 1985.
Grès ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Grès en couverture ; ardoise ; matériau synthétique en couverture
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; flèche polygonale
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis
L'église et l'ancienne sacristie sont en pierre de taille (grès) soigneusement appareillées avec des chaînes d'angle à bossage, le soubassement est marqué par un cordon. Les marques de tâcherons sont rares (2 : A inversé ; C inversé). La nef et les contreforts sont couverts en grès appelé localement "lave" et la flèche en ardoise. Le choeur est voûté d'ogives, la nef d'un plafond à décor stuqué et agrémentée de petits voutains en pénétration latérale. Un escalier en vis hors-oeuvre dessert la tribune et le clocher. Ce dernier hors-oeuvre comprend 4 niveaux d'élévation de taille décroissante. La 2nde sacristie est en moellon de grès enduit avec chaîne d'angle harpée et linteau de fenêtre en grès blanc " en accolade". Elle est couverte en matériau synthétique. Elle comprend un vestibule et deux pièces avec cheminées.
Sculpture ; décor stuqué
Fronton ; ordre toscan ; cartouche
Portail : fronton triangulaire, ordre toscan ; le plafond de la nef : cartouche en stuc
Église grange
Restauré
IM88003314
Propriété de la commune
2000
© Région Lorraine - Inventaire général
2000
Bouvet Mireille-Bénédicte ; Guillaume Jacques
Dossier individuel
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63