Ferme
Marcairie
Fermes (marcairies)
Grand Est ; Vosges (88)
Anciennement région de : Lorraine
Vosges
Vosges
43 repérées ; 5 étudiées
18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
Dés le 7ème siècle, l'existence des chaumes, "summas campanias", est attestée. Les premiers documents d'archives concernant l'adjudication des chaumes datent de la fin du 16e siècle. Jusqu'au milieu du 18e, les bâtiments d'estive sont des constructions de bois. Elles sont, le plus souvent, construites par empilement de rondins de bois dont les joints sont étanchéifiés avec de la mousse, mais parfois elle font l'objet d'une construction plus soignée composée de madriers horizontaux à rainures et languettes assemblés dans une structure de poutres horizontales et verticales. La carte des chaumes ducale de la fin du 16e siècle fait apparaître 23 chaumes qui comptent de un à quatre gîtes (un gîte peut accueillir environ quarante bovins). A partir de 1837, les chaumes du sud du massif vosgien sont gérées par l'intendant du roi, de La Galaizaire, qui y fait construire, en 1787, trois bâtiments sur la commune de Bussang (Rouge-Gazon, Ballon de Servance et Jumenterie, étude : IM88001136). Après l'essor du 18e siècle, les chaumes deviennent communales ou privées après la Révolution, elles sont transformée en champ de bataille durant la guerre de 1914-1918. La reprise de l'activité industrielle des vallées de l'entre deux guerres entraîne le délaissement des chaumes par les marcaires lorrains. Aujourd'hui les quelques marcairies qui subsistent se sont converties en fermes-auberges afin d'accueillir les randonneurs et touristes.
Moellon
Bardeau ; tuile
Plan allongé
1 vaisseau ; 1 étage carré
Charpente en bois apparente
Sur le versant lorrain du massif vosgien on dénombre au minimum 47 chaumes exploitées au 18e siècle, elles sont établies à des altitudes supérieure à 900 m. Elles ont presque toutes été pourvue de bâtiments d'abord en bois, puis à partir de la fin du 18e siècle en moellons. Ils comprenaient généralement, sur un seul niveau, une "boutique" ou poële : pièce servant de logis au marcaire équipée d'un foyer pour la cuite du lait, deux "dépôts" : petites pièces destinées au stockage du lait et du fromage et une étable à deux rangées de bêtes avec canal central d'évacuation du purin. A proximité du bâtiment, un espace enclos était réservé pour une prairie de fauche.
Vestiges
Propriété de l'Etat,propriété privée
2005
© Région Lorraine - Inventaire général
2005
Henry Jean-Yves
Dossier collectif
Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63