Maladrerie
Club d'équitation
Maladrerie, actuellement club d'équitation (paysages du canal de Bourgogne)
Bourgogne-Franche-Comté ; Yonne (89) ; Saint-Florentin ; rue de la Maladrerie
Anciennement région de : Bourgogne
Bourgogne
Saint-Florentin
Maladrerie (la) ; bief 109 du versant Yonne
Maladrerie (rue de la)
2008 BH 231
Isolé
Canal de Bourgogne
Chapelle
12e siècle (détruit) ; 15e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle
1859 ; 1863 ; 1869 ; 1877 ; 1887 ; 1897
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source ; attribution par travaux historiques
La fondation de la léproserie remonte sans doute à la fin du 12e siècle car elle est citée en 1228 et en 1234 dans des bulles papales confirmant son établissement. L'ensemble est détruit en 1356, puis vraisemblablement reconstruit après la guerre de cent ans (il ne reste plus aujourd'hui de cette époque que des vestiges de la chapelle). Il est rattaché à l'hôtel-Dieu par arrêt du Conseil privé du 15 avril 1695. Le projet non abouti d'un particulier en 1767-68 y prévoyait l'installation d'une manufacture et blanchisserie de toile. Ce sont les sources du 19e siècle qui livrent le plus d'information sur les travaux réalisés, l'établissement ayant perdu sa fonction hospitalière lorsqu'il a été reconverti en ferme. En 1859-1860, construction de deux chambres et d'une bergerie ; en 1863-1866, construction d'une maison avec un nouveau logement pour le fermier (l'ancien est converti en grange), une laiterie, un fournil, un grenier. Les travaux sont reçus le 22 décembre 1866 par Jean-Edme Mativet, architecte à Saint-Florentin, qui en avait dressé les plans le 10 novembre 1863. En 1869-1870, construction d'une grange et démolition (en partie réalisée) d'un corps de bâtiment contenant l'habitation et des écuries et étables attenantes, d'après les plans dressés par Mativet le 1er mai 1869. En 1877-1878, surélévation de la bergerie pour la convertir en étable, par Mativet. En 1887-1889, construction d'un hangar et d'une remise, par Mativet. En 1897-1911, réfection de la toiture de la grange (ancienne chapelle) suite à un incendie survenu le 8 août 1896 et reconstruction d'un petit hangar. Le marché pour la charpente a été passé de gré à gré avec René Vigier, charpentier à Saint-Florentin, les travaux du hangar ont été effectués par Barbat, maçon à Saint-Florentin, sous la direction de Boucheron, agent voyer, qui en avait dressé les plans le 15 février 1897. Au moment de l'enquête, l'édifice abritait un centre équestre.
Silex ; moellon ; enduit
Tuile plate ; tuile mécanique
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; comble à surcroît
Toit à longs pans ; croupe polygonale
Escalier intérieur : escalier tournant
Bâtiments distribués autour d'une cour fermée. Le mur de long-pan sud de la chapelle, en bordure de rue, est épaulé par trois contreforts, il est percé de quatre fenêtres : deux en plein-cintre, une en arc brisé et une rectangulaire à encadrement chanfreiné. Sur le mur-pignon est, un oculus surmonte une grande baie cintrée. Le mur de long-pan nord ouvre sur la cour, à droite, par deux arcades brisées dont l'une, en partie murée, encadre une fenêtre à montants et appui en brique ; à gauche par une étroite porte à linteau sur coussinets et deux fenêtres en plein-cintre ; un hangar prolonge l'ancienne chapelle à l'ouest, les traces d'un ancien portail sont visibles sur son élévation sur rue. Les autres côtés de la cour sont occupés, au nord par la maison d'habitation, à l'est par une grange et à l'ouest par un long bâtiment de dépendances.
Vestiges ; remanié
Propriété privée
2002
© Région Bourgogne - Inventaire général
2011
Inguenaud Virginie ; Fromaget Brigitte
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55