Commanderie ; ferme
De chevaliers de la milice du Temple ; d'hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem
Ferme de Saint-Marc
Commanderie de templiers, puis d'hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, actuellement ferme de Saint-Marc
Bourgogne-Franche-Comté ; Yonne (89) ; Nuits
Anciennement région de : Bourgogne
Ancy-le-Franc
1962 AB 5
Isolé
Chapelle ; colombier ; grange ; remise ; cellier
Limite 12e siècle 13e siècle
19e siècle
Cette commanderie de templiers, dite de Saint-Marc, fut établie au 12e siècle. Elle possédait plusieurs dépendances : Fontenay, Marchesoif et La Vesvre. Elle dépendait du prieuré de Champagne, et son commandeur assurait la liaison avec les autres établissements de l'ordre en Auxerrois ou en Bourgogne et avec ceux qui relevaient du grand-prieuré de France à Paris ou du grand-prieuré d'Auvergne à Lyon. Le dernier commandeur, Frin, fut nommé en 1779. La Commanderie fut vendue comme bien national à la Révolution. La date de 1849 est peinte à la partie supérieure du chevet et le sol, cimenté, est daté 1915. La ferme, voisine de la chapelle, appartenait aux Ursulines de Noyers-sur-Serein : sous Louis XV, elle fut donnée aux Ursulines de Châtillon-sur-Seine, en Côte d'Or. Elle fut vendue comme bien national à la Révolution.
Calcaire ; pierre de taille
Tuile mécanique
Plan massé
1 vaisseau ; sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé
Voûte d'ogives ; voûte en berceau
Élévation à travées
Toit à longs pans ; toit conique
La chapelle, orientée, est de plan rectangulaire, à vaisseau unique de trois travées avec un chevet plat. L'édifice est épaulé par des contreforts à empattement chanfreiné avec retraite talutée à larmier à mi-hauteur, et chaperon de pierre taluté ; ils sont jumelés en équerre aux angles de l'édifice et implantés au droit des supports sur les faces latérales. Un empattement chanfreiné, régnant, marque le niveau du soubassement, très haut côté chevet ; une corniche à modillons règne au sommet des murs. La façade antérieure présente un mur-pignon à deux niveaux séparés par un larmier et un empattement moulurés au niveau du soubassement. Le niveau inférieur en avancée est percé d'un portail en plein-cintre à tympan nu, avec une voussure à trois rouleaux à ressauts ; les colonnettes de l'ébrasement à ressauts ont disparu ; les chapiteaux ont un décor végétal. Le second niveau présente une baie en arc brisé à l'aplomb du portail, une ouverture rectangulaire à droite de la baie et un jour étroit en plein-cintre, muré, au pignon. Les élévations latérales sont identiques, avec trois baies en arc brisé entre les contreforts. Au chevet se trouve un triplet en arc brisé avec larmier sous l'appui des baies, ainsi qu'un oculus ovale au pignon. Le toit à longs pans est couvert de tuile mécanique. Parmi les dépendances de la ferme est un ancien logis construit sur un cellier voûté en berceau surbaissé et sur une cave couverte d'un plancher. Le rez-de-chaussée surélevé, dont la porte est à linteau sur coussinets, comprend deux pièces avec cheminée. Le bâtiment est épaulé sur la façade postérieure par quatre contreforts à retrait taluté ; il est couvert d'un toit à longs pans en tuile mécanique. Le colombier de plan circulaire est couvert d'un toit conique.
1967/04/27 : classé MH
Chapelle Saint-Marc (ancienne) (cad. AB 5) : classement par arrêté du 27 avril 1967
Arrêté
À signaler
La chapelle est très proche de celle de la Courroierie à Leuglay (Côte-d'Or).
Propriété d'une personne privée
1974
© Inventaire général
2001
Boyon Marie-France ; Hugonnet-Berger Claudine ; Réveillon Elisabeth
Dossier individuel