Filature
Filature de coton
Filature Boigeol-Japy dite de la Fonderie, actuellementTissage Ernest Boigeol et Cie, puis Jean-Ernest Boigeol et Cie, puis P. Dreyfus et Cie, puis Schaeffer Impressions
Tissage ; maison ; magasin de commerce
Filature de coton Boigeol-Japy dite de la Fonderie, puis tissage de coton Ernest Boigeol et Cie, puis Jean-Ernest Boigeol et Cie, puis P. Dreyfus et Cie, puis Schaeffer Impressions, actuellement magasin de commerce
Bourgogne-Franche-Comté ; Territoire de Belfort (90) ; Lepuix ; 24 rue de Belfort
Anciennement région de : Franche-Comté
Territoire de Belfort
Giromagny
Belfort (rue de) 24
1983 AV 43, 122, 148 ; 1983 AO 119
Savoureuse (dérivation de la)
Atelier de fabrication ; atelier de réparation ; magasin industriel ; salle des machines ; conciergerie ; bief de dérivation
3e quart 19e siècle (détruit) ; 4e quart 19e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par source
Un arrêté préfectoral du 13 août 1855 autorise le sieur Boigeol-Japy à établir une filature - dite de la Fonderie - sur une dérivation de la Savoureuse, à l'emplacement retenu en 1847 pour la construction d'une usine de traitement des minerais de plomb, cuivre et argent (non construite). Un procès-verbal d'avril 1856 atteste que la filature est établie : l'atelier de fabrication consiste en un bâtiment de deux étages carrés et 16 travées sur le long pan, flanqué à l'est d'une salle d'eau avec turbines, salle de la machine à vapeur et cheminée, ainsi qu'une menuiserie. A la mort de Mme Boigeol mère en 1876, Charles et Fernand Boigeol héritent de la filature de la Fonderie (ainsi que des tissages du Pont et de la Papeterie à Lepuix), qu'ils regroupent en 1878 sous le nom Boigeol-Japy. La filature de la Fonderie est détruite par le feu le 2 février 1889, laissant place peu après à une nouvelle filature en rez-de-chaussée construite sur le même emplacement. Après la fusion des sociétés Boigeol-Japy et Ernest Boigeol et Cie vers 1912, E. Boigeol substitue vers 1914 une activité de tissage à celle de filature. Il transfère cette dernière dans un nouvel atelier de l'usine des Prés-Heyd, à Giromagny (90). L'affaire Jean-Ernest Boigeol et Cie lui succède en 1930. Après la Seconde Guerre mondiale, le tissage est équipé de nouveaux métiers par la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques (Mulhouse, 68). Il est ensuite repris par la société P. Dreyfus et Cie, puis en 1968 par la SA Schaeffer Impressions. Depuis 1985, l'atelier de fabrication est occupé par un magasin de meubles (Girodégrif), le reste des bâtiments étant converti en logements et magasin de commerce. La cheminée d'usine a été détruite en 1984. Deux chaudières, des turbines et une machine à vapeur de 50 ch installées en 1855 ; un système de chauffage à la vapeur installé en 1856. Deux machines à vapeur de 30 et 50 ch et trois chaudières en place en 1860. Présence de 34 métiers à filer totalisant 17 532 broches en 1867. 200 ouvriers en 1889.
Grès ; fer ; pan de fer ; brique ; enduit ; moellon
Tuile mécanique ; verre en couverture
1 étage carré
Shed ; toit à longs pans
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
L'atelier de fabrication est en rez-de-chaussée, avec poteaux en fonte, couvert de sheds. L'atelier de réparation et la conciergerie ont un étage carré. Le magasin industriel est à pan de fer hourdé de brique.
Établissement industriel désaffecté
Propriété privée
1999
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1999
Favereaux Raphaël
Dossier individuel