Tuilerie ; briqueterie
Tuilerie Sombsthay, puis Viellard-Migeon et Cie, puis Sturm
Logement
Tuilerie et briqueterie Sombsthay, puis Viellard-Migeon et Cie, puis Sturm, actuellement logement
Bourgogne-Franche-Comté ; Territoire de Belfort (90) ; Froidefontaine ; 2 à 7 rue André Viellard
Anciennement région de : Franche-Comté
Territoire de Belfort
Grandvillars
André Viellard (rue) 2 à 7
2000 AB 544, 546, 565 à 567, 574, 584 à 612, 614, 618, 642
Isolé
Salle des machines ; atelier de réparation ; cité ouvrière ; logement patronal ; bureau
Limite 19e siècle 20e siècle ; 1er quart 20e siècle
1903 ; 1912 ; 1921
Porte la date ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par travaux historiques ; porte la date ; daté par travaux historiques
La tuilerie aurait été édifiée en 1883 par l'industriel Albert Sombsthay. Elle est achetée en 1901 par la société Viellard-Migeon et Cie (90), qui y transfère en 1904 du matériel de l'ancienne tuilerie Heiligenstein (Grandvillars, 90). L'usine est agrandie en 1912-1913, avec l'édification d'un atelier de fabrication, d'un séchoir et du bâtiment de la machine à vapeur. Une cité ouvrière comprenant 9 maisons est construite entre 1903 et 1924 rue de la Tuilerie. Une maison à quatre appartements porte la date 1903 tandis que celle située aux n° 12 à 18 porte la date 1921. Un embranchement ferroviaire particulier, relié au canal du Rhône au Rhin, dessert la tuilerie à partir de 1925. Dans les années 1950, une halle de préfabrication est construite et le bâtiment des chaudières converti en logements, salle de réunion, vestiaire, infirmerie et douches. En 1953, l'usine consomme 180 tonnes de charbon par mois : elle utilise 2 000 tonnes de matière première (marne et argile) pour 1 500 tonnes mensuelles de produits finis (tuiles et briques). Elle est achetée en 1964 par la société Sturm, qui diversifie la production (planchers préfabriqués, briques à hourdis) mais interrompt l'exploitation en 1970. Une nouvelle usine de fabrication de matériaux de construction, édifiée de 1967 à 1970 de l'autre côté de la route départementale, atteint une capacité de production journalière de 280 tonnes. Fermée en 1979, elle voit son appareil de production entièrement modernisé et redémarre en 1980 pour s'arrêter définitivement en 1986 lors du regroupement de l'activité à Rouffach (68). L'ancienne et la nouvelle tuileries ont été rasées en 1990, à l'exception de l'ancien bâtiment des chaudières, de 9 maisons d'ouvriers et d'une demeure, vraisemblablement construite en 1920, qui aurait abrité les bureaux et un logement (du directeur ou du contremaître ?). Une usine de produits chimiques de la société Beauseigneur (Danjoutin, 90), est en construction sur le site de la seconde tuilerie. Présence d'une machine à vapeur de 12 ch en 1885 et d'une autre de 30 ch en 1894. Un four Hoffmann (construit en 1948), trois mouleuses et deux presses pour tuiles en 1953. Environ 100 personnes en 1953, 63 en 1978, 33 en 1980.
Brique ; calcaire ; enduit ; pierre de taille ; moellon
Tuile mécanique ; ardoise
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Toit à longs pans ; toit brisé en pavillon ; demi-croupe
Énergie thermique ; énergie électrique ; produite sur place ; achetée
Site industriel desservi par embranchement ferroviaire (désaffecté). Les sept maisons d'ouvriers (logements doubles et à quatre logements) ont chacune un étage de soubassement en pierre de taille, un rez-de-chaussée surélevé, un étage en surcroît en moellon de calcaire ou brique (?) et enduit, couvertes d'un toit à longs pans, demi-croupe et tuile mécanique. Le logement d'ouvriers daté 1903 possède un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. Le logement patronal (ou de contremaître) a un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré, un étage de comble, avec un toit à longs pans et demi-croupe couvert de tuile mécanique, et un toit brisé en pavillon couvert d'ardoise.
Vestiges
Propriété privée
1999
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
1999
Favereaux Raphaël
Dossier individuel