Moulin à farine, puis minoterie, actuellement logement

Désignation

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; minoterie

Destination actuelle de l'édifice

Logement

Titre courant

Moulin à farine, puis minoterie, actuellement logement

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Territoire de Belfort (90) ; Thiancourt ; 55 chemin du Moulin

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Franche-Comté

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Territoire de Belfort

Canton

Delle

Adresse de l'édifice

Moulin (chemin du) 55

Références cadastrales

1823 A 320, 324, 331 ; 1989 AU 411, 439

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Allaine (dérivation de l')

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; logement ; étable ; grange ; remise ; bief de dérivation

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par tradition orale ; daté par source ; daté par tradition orale ; daté par source

Description historique

Le moulin ne figure pas sur la carte de Cassini (1760). D'après un procès-verbal de visite daté du 20 juin 1843, il a été bâti postérieurement à 1790, puis toléré par suite d'une transaction authentique du 28 brumaire an IV. En 1836, Jean-Pierre Villaume demande l'autorisation de reconstruire en maçonnerie le bâtiment d'eau de son moulin "sur les mêmes bases et même hauteur". Les travaux sont achevés en 1838. Le moulin est équipé d'appareils à cylindres avant la Seconde Guerre mondiale, sans que l'architecture du bâtiment en soit modifiée. Paul Cuenin reprend l'affaire en 1945 et modernise complètement l'équipement (appareils à cylindres, broyeurs, convertisseurs, nettoyeur, transporteur, mélangeuses, distributeurs). Il s'associe de 1956 à 1977 à son beau-père Vital Passier. Le contingent, dépassant les 15 000 quintaux par an, est rarement atteint, la production avoisinant 750 quintaux par mois. La minoterie cesse son activité en 1984, mais continue la vente de produits agricoles et de farine pour le compte des Grands Moulins de Strasbourg jusqu'en 1991. Le logement est toujours occupé par le dernier minotier, et toutes les machines sont encore en place. Présence de trois tournants pour le moulin et un pour l'huilerie en 1843. Une turbine Goulut et Borne (Luxeuil-les-Bains, 70), un appareil à cylindres simple Daverio, Henrici et Cie (Zurich, Suisse), un appareil à cylindres double Ph. Lafon (Tours, 37), deux convertisseurs doubles Teisset-Veuve-Brault, un convertisseur simple Lacroix Frères (Dole, 39), un plansichter Ph. Lafon (Tours, 37), deux bluteries, un mouilleur, un monte-charge et deux mélangeuses à grains de 15 et 45 quintaux en place en 2000.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; enduit ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré ; étage en surcroît

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place ; turbine hydraulique ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Construit en moellon de calcaire et enduit, couvert d'un toit à longs pans et demi-croupe en tuile mécanique, le bâtiment abrite la partie logement à l'ouest et la partie moulin à l'est. Les machines de minoterie sont réparties entre le rez-de-chaussée, l'étage carré et l'étage en surcroît.