POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Fortifications d'agglomération, actuellement porte de ville

Désignation

Dénomination de l'édifice

Fortification d'agglomération

Titre courant

Fortifications d'agglomération, actuellement porte de ville

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Essonne (91) ; Montlhéry

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montlhéry

Références cadastrales

1987 B4

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Porte de ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 16e siècle ; 2e moitié 16e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

Sous François 1er, les habitants de Montlhéry obtinrent, par lettres patentes du 9 juillet 1540, l'autorisation de clore la ville de murailles, avec ponts-levis, tours et fossés. Sauf la porte Baudry, il ne restait alors plus trace de la première enceinte qui au début du 11e siècle (1015) reliait le château au bourg ; celui ci ayant eu à souffrir des guerres de religion, Henri III, le 9 décembre 1587, ordonna aux Montlhériens de réparer les fortifications de leur ville. Des matériaux issus du démantèlement du château après 1591 servirent à achever les murs d'enceinte. Ces fortifications sont apparentes sur les gravures de Châtillon (début 17e siècle) et de de La Pointe (2e moitié du 17e siècle). Quatre portes permettaient d'entrer dans la ville : la porte Baudry, qui livrait passage à la voie royale Paris-Orléans, fut rebâtie sous Henri III (1589) et restaurée en l'an VII puis en 1985 ; la porte de la Borde, du côté de Longpont, dont une tour a été reconstruite au 19e siècle et incorporée dans les bâtiments de l'institution Barbe ; la porte du Montoire qui permettait de sortir de la ville vers la vallée de Marcoussis par un chemin en pente très forte d'où son nom de Montoire ; la porte de Paris abattue en 1757 pour permettre aux voitures chargées de récoltes de pénétrer dans la ville, et dont des traces subsistèrent jusqu'au début du 20e siècle. Une 5e porte, située sur l'actuelle rue Luisant, apparait sur le plan de dîmage des environs de Montlhéry conservé aux Archives nationales. Les fossés furent convertis en jardins en 1767 et 1771. Des vestiges des murs d'enceinte existent dans le parc de la Souche et près de l'ancienne porte du Montoire. La porte Baudry, seule encore debout, a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1926.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Grès ; meulière ; moellon

État de conservation (normalisé)

Vestiges

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1926/09/28 : inscrit MH partiellement

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Blanc Brigitte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel