Église paroissiale
Saint-Merry
Église paroissiale Saint-Merry
Île-de-France ; Essonne (91) ; Linas
Montlhéry
1823 B 1605 ; 1987 B 832
En village
12e siècle ; limite 13e siècle 14e siècle ; 16e siècle ; 3e quart 19e siècle
1876
Daté par travaux historiques
Attribution par source
L'existence de l'église est attestée en 884 par le transfert des reliques de saint Merry de Paris à Linas. Il existe selon les sources une église du 10e siècle. De l'église romane du 12e siècle, la nef a disparu, seule subsiste la base du clocher. En 1207 est institué un collège de chanoines. Le chapitre devient seigneur de la partie nord de la paroisse et à la fin du 13e siècle fait reconstruire en grande partie l'édifice qui menaçait ruine. De cette époque datent le choeur gothique à chevet plat, la flèche de pierre du clocher et la partie inférieure des murs des bas-côtés. Au 16e siècle le choeur s'effondre en partie. L'église est profondément remaniée : percement des grandes verrières latérales et des grandes baies du chevet, modification des baies basses des bas-côtés, construction des piliers et des voûtes du choeur, des bas-côtés et des contreforts du chevet. Au 19e siècle l'église est de nouveau en ruines. A partir de 1876 l'architecte diocésain F. Blondel démolit les trois travées de la nef romane et les remplace par deux éléments "en harmonie" avec le choeur. Les travaux menés à l'économie ne furent jamais terminés. Au 20e siècle, l'église connait de nombreux travaux et est actuellement fermée en prévision d'une restauration.
Calcaire ; pierre de taille ; meulière ; enduit ; grès ; brique ; enduit
Tuile plate ; ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'arêtes ; voûte d'ogives ; en tas de charge ; fausse voûte d'ogives
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente
L'église est de plan allongé, à trois vaisseaux, à chevet plat, sans transept. Elle est divisée en cinq travées. Le clocher, sur la façade sud, est de plan carré. A l'exception de la travée du clocher qui est voûtée d'arêtes, chaque travée de la nef et des bas-côtés est voûtée sur croisée d'ogives avec clé pendante. Les deux travées du 19e siècle sont couvertes de fausses voûtes d'ogives selon le " système Heurteau ", en briques hourdées de plâtre. Un escalier droit mène à la salle capitulaire surmontant la sacristie au sud du clocher. Les matériaux de construction sont multiples : parements de meulière taillée et bien appareillée, moellon brut (sacristie). La façade occidentale, du 19e siècle, aurait dû être construite en pierre de Vergelé (pierre de taille). Pour des raisons d'économie, elle le sera en pierre de Châtillon, en liais de Clicquart de Clamart et en meulière. Les piliers soutenant le clocher sont en grès. Les toitures sont faites en tuiles sur la nef et les bas-côtés, et en ardoise sur le clocher.
Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Feuille, animal fabuleux
Sujet : feuillage, support : chapiteaux des piliers du bas-côté sud supportant le clocher ; sujet : animaux fabuleux, support : gargouilles
Mauvais état
1918/10/05 : classé MH
IM91000843 ; IM91000840 ; IM91000851 ; IM91000841 ; IM91000863 ; IM91000834 ; IM91000845 ; IM91000861 ; IM91000847 ; IM91000852 ; IM91000864 ; IM91000844 ; IM91000839 ; IM91000842 ; IM91000833 ; IM91000850 ; IM91000835 ; IM91000836 ; IM91000849 ; IM91000853 ; IM91000837 ; IM91000838 ; IM91000846 ; IM91000848 ; PM91002299 ; PM91002448 ; PM91002392 ; PM91002391
À signaler
Propriété de la commune
1996
© Inventaire général
1996
Auduc Arlette
Dossier individuel