Château
Château
Île-de-France ; Essonne (91) ; Bruyères-le-Châtel ; 2 rue, de la Libération
Arpajon
Libération (rue, de la) 2
1820 A3 144 ; 1987 A3 38
En ville
Parc ; chapelle ; communs
11e siècle ; 14e siècle ; 19e siècle
Daté par source
Le plus ancien document mentionnant l'existence du château de Bruyères-le-Châtel est la charte de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, qui date de 1070. Il a été construit sur les ruines d'un ancien monastère de religieuses dont ne subsiste au XIè siècle que la chapelle Notre-Dame. De cette forteresse appartenant au système de défense de la région parisienne, et élevée sur une éminence naturelle qui domine le village, il ne reste que très peu de vestiges (partie voûtée de la cuisine?). De nouvelles fortifications sont édifiées au XIVè siècle, dont subsistent la poterne d'entrée avec les tourelles, les machicoulis et les traces de la herse d'un pont-levis. Le premier seigneur mentionné est Hugues de Bruyères, au début du XIIIè siècle. A partir de 1457 le domaine appartient à la famille de la Rochette, pour un siècle. En 1676, Louis XIV érige la baronnie de Bruyères en marquisat, en faveur de Louis de l'Espinette Le Mairat qui réaménage le château et le parc. Le marquis de Castries en devient propriétaire en 1785 et y établit une maison de retraite pour la gendarmerie dont il est le commandant. Les fortifications sont rasées en 1793 et le nouveau propriétaire fait abattre les arbres du parc. Il faut attendre 1820 pour que le baron Charlet, secrétaire de la duchesse d'Angoulême, réorganise le domaine. Divers propriétaires se succèdent au XIXè siècle sans apporter des changements notables. En 1908, M. Lenoir restaure la chapelle et fait construire un péristyle à colonnes devant le corps de logis. La dernière propriétaire, Mme Wallut, lègue le château en 1958 à l'Association pour l'aide aux jeunes garçons infirmes gérée par l'Ordre Hospitalier des Frères de Saint-Jean de Dieu.
Grès ; calcaire
Tuile plate
1 étage carré ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; toit conique
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
Le château actuel présente des restes de l'ancienne fortification du 14e siècle : la poterne d'entrée avec deux tourelles qui portent des traces de la herse du pont-levis. A l'arrière une porte plus simple, percée dans une courtine, reliait une tour ronde à la chapelle seigneuriale. De cette dernière, seul le choeur redécoré en style néo-gothique en 1908, a subsisté. Le corps de logis a profondément été remanié au 18e siècle. Les salles et salons du rez-de-chaussée ont conservé les boiseries et meubles de cette époque. En même temps étaient aménagées des terrasses étagées qui descendent vers le parc où a été creusé un plan d'eau : " le Miroir ". En 1806, avec les matériaux de l'aile Ouest détruite, le nouveau propriétaire fait construire un mur de soutènement avec des contreforts du côté ouest de la terrasse. Un portique dorique moderne soutenu par des colonnes à bossages ouvre sur les terrasses. Au premier étage, l'ancienne chambre de la Duchesse d'Angoulême, dite aussi chambre de Saint Louis, a conservé son décor néo-gothique de 1908, tout comme la chapelle.
Sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; menuiserie
Bon état ; restauré
IM91001188 ; IM91001189 ; IM91001187 ; IM91001192
Chapelle
Propriété d'une association
1998
© Inventaire général
1998
Auduc Arlette
Dossier individuel