Église paroissiale
Saint-Denis
Église paroissiale Saint-Denis
Île-de-France ; Essonne (91) ; La Norville ; 2 rue Victor Hugo
Arpajon
Victor Hugo (rue) 2
1986 AE 1
En ville
Croix monumentale ; tombeau
13e siècle (?) ; 15e siècle ; 16e siècle
1542
Porte la date
Une église primitive existait au XIIIè siècle : la cure a été créée au XIIè ou, au plus tard au début du XIIIè siècle, par démembrement de la paroisse de Saint-Germain-lès-Arpajon. Cet édifice est détruit pendant la guerre de Cent Ans et la paroisse de nouveau rattachée à celle de Saint-Germain-les- Arpajon. L'église est parmi les premières reconstruites de la région, au XVè siècle (1445) , grâce à la souscription et à la participation des paroissiens. Elle est consacrée le 6 Juin 1542. Restaurée en 1964, elle est bénie le 19 Juillet de cette année.
Meulière ; grès ; calcaire ; enduit
Tuile plate
Plan allongé
2 vaisseaux
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon découvert ; flèche en maçonnerie ; toit en bâtière
Escalier dans-oeuvre : escalier droit, en charpente
Petit édifice édifié pour l'essentiel en meulière avec un chaînage et des contreforts de grés, flanqué d'un clocher carré à trois étages d'ouvertures, coiffé en bâtière. La nef de cinq travées ne possède qu'un bas-côté au nord, qui se terminait carrément à l'origine et auquel on a rajouté une niche saillant à l'extérieur. Il compte quatre travées plus la chapelle des fonts baptismaux sous le clocher. Le choeur à trois pans est éclairé au centre par une fenêtre à remplage flamboyant, dont les vitraux du 19e siècle représentent la vie de saint Denis. Les voûtes, de pierre, sur croisées d'ogives, sont portées par des colonnettes engagées sur de minces piliers octogonaux sans chapiteaux. Ces voûtes ont des clés historiées ou armoriées et celles du choeur retombent sur des culs-de-lampe à grotesques. Autour de l'église subsistent une croix monumentale en fer et des tombes du 19e siècle, de trois membres de la famille Dautrive (Albert-Etienne, maire, mort en 1838, Albert-Aimé, maire, mort en 1857, Etienne-Firmin avocat mort en 1790 et ses deux veuves) , de Jacques-Louis Baron (1731-1815, ancien propriétaire du château et maire de la ville) et cinq pierres tombales de la famille de Castries.
Sculpture ; sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; vitrail
Armoiries, homme, humain fabuleux
Les clé de voûtes portent des armoiries non identifiées, la date de consécration dde l'église, des outils, une figure d'homme. Les culs de lampe représentent des êtres humains fabuleux,
Restauré
1952/10/01 : inscrit MH
IM91001275 ; IM91001240 ; IM91001237 ; IM91001238 ; IM91001239 ; PM91002346
À signaler
Propriété de la commune
1998
© Inventaire général
1998
Auduc Arlette
Dossier individuel