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Plateforme ouverte du patrimoine

Colombier dit de Saint-Eutrope

Désignation

Dénomination de l'édifice

Colombier

Appellation d'usage

Colombier de Saint-Eutrope

Titre courant

Colombier dit de Saint-Eutrope

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Essonne (91) ; Saint-Germain-lès-Arpajon ; rue de la commune de Paris

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Arpajon

Adresse de l'édifice

Commune de Paris (rue de la)

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom de l'édifice

Château dit de Chanteloup

Références de l'édifice de conservation

IA91000276

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

14e siècle ; 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1740

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Le colombier est le seul vestige du couvent de Saint-Eutrope dont la tradition attribue la fondation à la reine Jeanne de Navarre, épouse de Philippe le bel, qui fonda près du manoir de Chanteloup, une chapelle et une maladrerie. En 1518, François 1er échange cette terre contre la maison des Tuileries à Paris appartenant à Nicolas de Neuville dont les libéralités permettent à la maladrerie ou hôpital de Saint-Eutrope de s'accroître notablement. Par lettres du 14 avril 1504, Louis XII avait confié son administration aux Soeurs Grises Hospitalières du Tiers Ordre. Le couvent et l'hôpital restèrent en fonction jusqu'à la Révolution. En 1792, Antoine Denis Chabanel, propriétaire du château de Chanteloup, accroît la superficie de son parc en rachetant le monastère et en le faisant raser. Seul subsiste le colombier qui avait été entièrement reconstruit en 1740, comme le prouve le devis des "réparations à faire aux bâtiments dépendant de Saint-Eutrope, fait par le sieur d'Avillers, architecte juré des Eaux et Forêts", le 25 mars 1740, conservé dans les archives de la famille de Noailles.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Meulière ; grès ; enduit ; ardoise

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Typologie de couverture

Toit conique

Commentaire descriptif de l'édifice

Le colombier a conservé son gros oeuvre de meulière recouvert d'enduit, aux ouvertures présentant un bel encadrement en grès. Un triple rang d'ardoise souligne encore la corniche. Celle-ci marquait la limite d'une "serre" voûtée au rez-de-chaussée où l'on gardait les fruits pendant l'hiver. Le colombier proprement dit occupait la partie supérieure qui a gardé sa charpente et ses boulins en terre crue. A la suite d'actes de vandalisme, les ouvertures ont été murées.

Technique du décor des immeubles par nature

Menuiserie

État de conservation (normalisé)

Mauvais état

Protection et label

Eléments remarquables dans l'édifice

Charpente

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Auduc Arlette

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Sous-dossier