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Plateforme ouverte du patrimoine

Pont de chemin de fer du réseau PLM dit pont de Lyon

Désignation

Dénomination de l'édifice

Pont

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Pont de chemin de fer

Appellation d'usage

Pont du PLM ou Pont de Lyon

Titre courant

Pont de chemin de fer du réseau PLM dit pont de Lyon

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Essonne (91) ; Athis-Mons

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Athis-Mons

Canton

Athis-Mons

Lieu-dit

Bords de Seine

Références cadastrales

1987 N non cadastré

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; milieu 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1871 ; 1952

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Le 11 avril 1857 la compagnie d'Orléans cède à la compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon le tronçon de ligne de Juvisy à Corbeil ouvert en 1840. Celle-ci est alors obligée de faire construire un embranchement d'environ 7 km reliant Villeneuve-Saint-Georges à Juvisy qui franchit la Seine par un pont en maçonnerie de cinq arches établi en 1863. Ce pont s'écroule complètement le 14 septembre 1870 lorsque le Génie français, devant l'avance allemande, en fait sauter une arche. Il est reconstruit en 1871 par la société Schneider et Cie et les entrepreneurs Bathier et Canapville avec un tablier en fer. En 1903, lors du doublement des voies, un second pont avec tablier en acier lui est accolé. La commune fait étudier à cette occasion les moyens d'ajouter au viaduc un passage pour voitures ou une passerelle pour piétons, mais ses ressources ne lui permettent pas de faire face à la dépense nécessaire. Atteint une première fois en 1940 par les bombardements et reconstruit avec ses caractéristiques anciennes, le pont est gravement endommagé par les bombardements aériens du printemps 1944 : deux travées des tabliers sont détruites et les autres travées partiellement endommagées ; le pont est d'abord remis en service provisoirement par la SNCF et le Génie américain, puis reconstruit définitivement en 1952 tel qu'il est actuellement. Il a été exécuté par les Ponts et Travaux en fer pour l'ossature métallique et par l'entreprise Saignat pour le hourdis en béton armé.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; béton armé ; acier

Commentaire descriptif de l'édifice

Pont sur la Seine au km 18, 850 de la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis par Corbeil, le pont d'Athis est un ouvrage biais à 70° qui comporte 5 travées égales de 35, 50 m de portée. L'ouvrage primitif se composait de deux tabliers métalliques à deux voies, à poutres latérales continues à treillis en croix de Saint-André. Le tablier amont construit en 1871 était en fer. Le tablier aval construit en 1903 était en acier. Après les bombardements de 1944, la reconstruction a commencé par le tablier amont, entièrement édifié en acier (établissement d'un pont à poutres par-dessous composé de 8 poutres à âme pleine - 4 poutres par voie - supportant une dalle en béton armé) ; la reconstruction du tablier aval a eu lieu en 1952 (tablier à poutres à treillis en croix de Saint-André).

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Blanc Brigitte

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

1/7
Vue d'ensemble.
Vue d'ensemble.
© Inventaire général, ADAGP
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Elévation longitudinale, coupe transversale sur le tablier et plan ; Schneider et Cie, 1871. Le pont d'une longueur de 178, 5 m se compose de trois travées de 35, 5 m et de deux travées de 36 m reposant sur quatre piles de maçonnerie.
Elévation longitudinale, coupe transversale sur le tablier et plan ; Schneider et Cie, 1871. Le pont d'une longueur de 178, 5 m se compose de trois travées de 35, 5 m et de deux travées de 36 m reposant sur quatre piles de maçonnerie.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue d'ensemble ; il s'agit du pont reconstruit en 1871 par l'entreprise Schneider et Cie.
Vue d'ensemble ; il s'agit du pont reconstruit en 1871 par l'entreprise Schneider et Cie.
© Inventaire général, ADAGP
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La culée septentrionale du pont percée d'une voûte pour le passage de l'ancien chemin de halage et doublée pour l'élargissement de la route.
La culée septentrionale du pont percée d'une voûte pour le passage de l'ancien chemin de halage et doublée pour l'élargissement de la route.
© Inventaire général, ADAGP
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La première travée, du côté du pont établi lors du doublement des voies en 1903 (et reconstruit en 1952).
La première travée, du côté du pont établi lors du doublement des voies en 1903 (et reconstruit en 1952).
© Inventaire général, ADAGP
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Vue inférieure des tabliers (8 poutres à âme pleine supportant une dalle en béton armé côté amont, tôle rivetée en croix de Saint-André côté aval).
Vue inférieure des tabliers (8 poutres à âme pleine supportant une dalle en béton armé côté amont, tôle rivetée en croix de Saint-André côté aval).
© Inventaire général, ADAGP
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Vue du tablier aval à poutre en treillis en croix de Saint-André, reconstruit en 1952, après les bombardements aériens de mai 1944.
Vue du tablier aval à poutre en treillis en croix de Saint-André, reconstruit en 1952, après les bombardements aériens de mai 1944.
© Inventaire général, ADAGP
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