Verrerie ; entrepôt commercial
Entrepôt commercial de fers et aciers
Verrerie L'Indusmine ; puis entrepôt commercial de fers et aciers de la société Houdry, puis des Etablissements J. Champion, actuellement de Profil-Arbed
Verrerie L'Indusmine, puis entrepôt commercial de fers et aciers de la société Houdry, puis des Etablissements J. Champion, actuellement de Profil-Arbed
Île-de-France ; Essonne (91) ; Athis-Mons ; 33 quai de l'Industrie
Athis-Mons
Athis-Mons
Zone industrielle
Industrie (quai de l') 33
1987 O 18
En ville
Milieu 20e siècle
1950
Daté par source
Attribution par source
Le 14 octobre 1913 la société L'Indusmine, 47 boulevard Haussmann à Paris, dépose auprès de la préfecture de Seine-et-Oise une demande d'autorisation pour l'ouverture à Athis-Mons d'une usine de fabrication de grosse verrerie ; le site en vue était alors occupé par une usine de fabrication de sulfate de cuivre. On ne sait pas si la société a donné suite à son projet. Avant la seconde guerre mondiale la parcelle est occupée par la société métallurgique Champion (2 rue de la Baume à Paris) qui y loue un dépôt appartenant à la société Houdry (société métallurgique de la Moselle, 104 boulevard Haussmann). Le 18 avril 1944 les bâtiments, bureaux, maison de gardien et raccordement à la voie ferrée, construits avant 1914, sont en grande partie détruits par les bombardements. N'étant pas en mesure de remettre en état des installations dont elle n'est pas propriétaire, la société achète alors le terrain contigu du 35 quai de l'Industrie appartenant à M. Armengaud, qui cède en même temps ses droits aux dommages immobiliers, son établissement ayant été également très endommagé. La société Champion n'envisage pas de le reconstituer dans l'état antérieur au sinistre : seul le bâtiment n° 1 (forge) sera réparé et aménagé en bureau de chantier, les bâtiments 2 à 6 (baraquement d'habitation, ancien wagon de métro, hangar, magasin et second hangar) devant être remplacés par un pavillon d'habitation pour le directeur, des bureaux et un édifice à usage de services sociaux (vestiaire, douches, réfectoire) et de garages. Après avis favorable, le 12 juillet 1947, de la sous-commission des dommages de guerre à l'inscription dans l'ordre de priorité, le programme général de reconstruction, établi en février 1948 par les architectes Thivier et Poggi prévoit l'exécution des travaux en deux tranches : la première portant sur l'aménagement du bureau de chantier et la construction du pavillon du directeur, la deuxième sur celle des bâtiments de bureaux, services sociaux et garages. Mais des aménagements provisoires permettent à la société de surseoir à cette deuxième tranche et le programme immédiat se borne à la construction du pavillon d'habitation, dont le permis de construire est délivré le 10 juin 1949. Cet édifice de 73 m2, seul réalisé en définitive, est achevé en 1950. La même année, la société se porte acquéreur d'une partie du terrain des établissements Houdry du 33 quai de l'Industrie, cette propriété étant alors divisée et le deuxième lot vendu à la maison Sanders. La société Champion, qui entretient un stock atteignant jusqu'à 3 000 tonnes de fers et aciers, qu'elle trie et revend, en grande partie, au détail, estime parvenir dans l'après-guerre à une production mensuelle de 500 à 800 tonnes ; de plus, sa filiale la société métallurgique de la Moselle, procédant à l'étirage et au tréfilage des aciers, également sinistrée, envisage d'y établir sa section tréfilerie.
Brique ; parpaing de béton ; enduit
Béton en couverture ; tuile mécanique
1 étage carré
Terrasse ; toit à longs pans
Le pavillon d'habitation du directeur, est construit en brique avec toit terrasse ; à l'arrière des garages occupent un bâtiment en rez-de-chaussée en béton enduit couvert d'un toit à longs pans.
Propriété privée
2001
© Inventaire général
2003
Blanc Brigitte
Dossier individuel