Parc ; lotissement ; moulin
Le parc du château
Le parc du château ; moulin ; puis lotissement du parc
Île-de-France ; Essonne (91) ; Juvisy-sur-Orge
Juvisy-sur-Orge
Parc (Le)
1982 AE 1 à 476
En écart
Orge (l')
Milieu 17e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle
Daté par source
Attribution par travaux historiques
L'aménagement du parc, lié au château de Juvisy et à son propriétaire Michel Le Masle de 1632 à 1657, est attribué à André Le Notre sans preuve, assisté de François Blondel pour la construction du mur de soutènement. Le parc demeure en l'état pour l'essentiel durant tout le 18e siècle (à part un pavillon/rendez-vous de chasse et d'une grotte) et les trois premiers quarts du 19e siècle.Demeurant la propriété du châtelain, le parc fait l'objet en 1825 d'un projet émanant du comte de Montessuy : celui-ci veut implanter sur le cours de l'Orge (dans sa traversée du parc) un moulin/usine hydraulique destiné à fabriquer des bijoux métalliques. Le projet n'aboutira jamais. Le parc subit un premier démembrement vers 1875 opéré par M. Jaworovski. Vers 1890, Camille Flammarion achète à la comtesse de Montessuy une partie du parc supérieur touchant sa propriété qui descend désormais jusqu'à la mairie-école, près de l'église Saint-Nicolas. Une rue est créée vers 1884 (rue de l'église devenue avenue d'Estienne d'Orves) pour relier l'église à la gare à travers des terrains à lotir, et par-dessus l'Orge et le Mort-Rû. Le lotissement du parc inférieur, commencé en 1885, crée un nouveau quartier entre le coteau et les voies du chemin de fer (rue des Gaulois, rue de la République, avenue de la Terrasse, avenue d'estienne d'Orves, avenue Bothorel). En 1905, M. Lehèque, industriel propriétaire de la marbrerie, organise un autre lotissement selon les plans du géomètre Voisin. En 1911, la partie supérieure du parc est vendue et morcelée. Les premières maisons sont alors bâties sur les marges du lotissement (rue Gounod). Les escaliers latéraux sont alors construits et les avenues de la Cascade, Claude-Bernard, Thiers, Alexandre-Dumas et Raspail sont créées. Le lotissement du "Parc de Juvisy" est constitué en association syndicale autorisée en décembre 1929. La plupart des maisons du parc supérieur voient ainsi le jour entre 1929 et 1940. Le bombardement de la gare le 18 avril 1944 détruit aussi un certain nombre de maisons, particulièrement dans les avenues Raspail, Camille-Flammarion et du Général-de-Gaulle. La reconstruction des maisons détruites fournit l'occasion à l'urbaniste Paul Ohnenwald et à l'architecte en chef Léo Mendelssohn de restaurer l'espace du miroir d'eau, une partie du fer-à-cheval, l'allée centrale et de concevoir des lotissements homogènes selon un urbanisme verdoyant, spacieux et aéré.
Calcaire ; meulière ; moellon ; pierre de taille
Plan régulier
Parterre de gazon ; bois de jardin ; quinconce ; plate-bande ; rocaille de jardin
Sculpture (étudiée dans la base Palissy)
Restauré
1947/06/02 : inscrit MH
Terrasse et grotte de rocaille
IM91001439
Propriété publique
2003
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
2008
Le Bas Antoine
Dossier avec sous-dossier
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93