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Cité

Désignation

Dénomination de l'édifice

Cité

Titre courant

Cité

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Essonne (91) ; Massy ; Président Kennedy (avenue du) ; Canadiens (rue des) ; Saint Marc (avenue) ; Moscou (avenue de) ; Rome (rue de) ; Madrid (allée de)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Essonne

Lieu-dit

Massy-Opéra

Adresse de l'édifice

Président Kennedy (avenue du) ; Canadiens (rue des) ; Saint Marc (avenue) ; Moscou (avenue de) ; Rome (rue de) ; Madrid (allée de)

Références cadastrales

1955 OK 213, 214, 215, 216, 232, 234, 235, 263, 265, 266 ; OL 254, 255, 256, 257, 258, 259, 272, 273

Nom de l'édifice

Cité dite Grand Ensemble de Massy-Antony ou Le Grand Ensemble, actuellement Massy-Opéra

Références de l'édifice de conservation

IA91000981

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1959

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Description historique

En 1959, la Société Centrale Immobilière de la Caisse des Dépôts et Consignation (SCIC) lance une des premières opérations de construction du grand ensemble de Massy-Antony. Ce sont les architectes Pierre Sonrel et Jean Duthilleul, coordinateurs de l'aménagement du grand ensemble, assistés de Berdj Mikaelian, qui réalisent les plans dès 1959. L'entreprise Ganier et Petetin est chargée du gros-'uvre. Entre 1959 et 1963, les deux premières tranches de travaux permettent de réaliser les barres R+4 et R+9. Puis, ce sont les tours R+12 qui voient le jour, et enfin les barres R+17. Depuis, certaines réhabilitations ont été réalisées : les pignons des barres Q et R ont été recouverts d'ardoises synthétiques pour l'isolation thermique, et les loggias de ces barres ont été fermées par des vitrages. Des fenêtres et volets en PVC ont été posés sur les barres R+4 et R+9. Enfin, les entrées des tours R+12 ont été modifiées après 1994 et une isolation par l'extérieur a été réalisée.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton

Matériaux de la couverture

Béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

4 étages carrés ; 9 étages carrés ; 12 étages carrés ; 17 étages carrés

Typologie de couverture

Terrasse

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier intérieur

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Pelouse ; groupe d'arbres ; massif d'arbres

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ensemble comprend dix barres R+4, deux barres R+9, trois barres R+17 et trois tours R+12. L'opération est répartie sur trois îlots, les bâtiments sont implantés le long des voies ou perpendiculaires aux voies avec des allées longeant les immeubles à l'intérieur des îlots. Les parkings sont externes, perpendiculaires aux voies et en nappes. Les espaces verts sont répartis entre le parc de la Corneille, des pelouses le long des bâtiments, des pelouses arborées à l'arrière des tours R+12, des haies taillées au droit des habitations côté rue et des bacs plantés intégrés aux perrons d'accès. Les tours R+12 sont construites avec des refends porteurs en béton, perpendiculaires aux façades, et noyau central. Les façades sont constituées de pignons pleins avec une fente verticale, une travée de loggia avec garde-corps métalliques, puis une travée de fenêtres en bande. Un escalier droit et deux ascenseurs desservent des appartements de quatre pièces mono-orientés. Les barres R+17 ont été réalisées en voiles porteurs en béton armé dans les deux sens, avec planchers en béton armé, et cloisons intérieures en briques creuses ou carreaux de plâtre. Les façades uniformes en béton enduit sont percées de baies laissant voir l'espace ouvert des loggias en trapèzes, ouvertes avec rambardes métalliques ou allèges en béton, et avec baies coulissantes occultables par des panneaux coulissants. Les appartements traversants de 3 à 6 pièces sont desservis par des ascenseurs et escaliers droits. Enfin, les barres R+4 et R+9 sont en pierre de taille pour les murs de façades et pignons, en béton armé pour les planchers et escaliers, et en parpaings pleins ou briques pleines pour les refends ; le procédé constructif des ces barres est celui de refends porteurs et d'un pan de béton armé composé par une ligne de poteaux intermédiaires reliés à chaque hauteur de plancher par des poutres incorporées dans l'épaisseur de la dalle de plancher. Les façades sont composées en alternance de travées de fenêtres toute hauteur sauf au rez-de-chaussée, et de travées d'escaliers et de fenêtres de cuisine. Des escaliers droits et ascenseurs (uniquement pour les barres R+9) desservent des logements de deux à cinq pièces. L'ensemble de ces immeubles sont couverts de toits terrasse avec étanchéité sur dalle de béton.

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2010

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Roullier Lise

Typologie du dossier

Sous-dossier

1/29
Vue d'une des trois barres R+16 située rue des Canadiens, depuis le centre commercial Les Franciades.
Vue d'une des trois barres R+16 située rue des Canadiens, depuis le centre commercial Les Franciades.
(c) Stéphane Asseline, Région Île-de-France
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Palier de la tour N.
Palier de la tour N.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Mosaïque à l'entrée de la tour N.
Mosaïque à l'entrée de la tour N.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Vue générale de la tour N.
Vue générale de la tour N.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Les tours M et N depuis l'avenue Saint-Marc.
Les tours M et N depuis l'avenue Saint-Marc.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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La cage d'escaliers de la tour N.
La cage d'escaliers de la tour N.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Entrée de la barre D. Revêtement en pierre et décor de mosaïque 2x2.
Entrée de la barre D. Revêtement en pierre et décor de mosaïque 2x2.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Rampe d'accès aux caves et escalier vers l'entrée de la barre D.
Rampe d'accès aux caves et escalier vers l'entrée de la barre D.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Vue générale de la barre E.
Vue générale de la barre E.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Vue générale de la barre D.
Vue générale de la barre D.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Vue générale de la barre J.
Vue générale de la barre J.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Vue d'ensemble des barres J, D et E.
Vue d'ensemble des barres J, D et E.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Le pignon de la barre L depuis la rue d'Espagne.
Le pignon de la barre L depuis la rue d'Espagne.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Le hall de la barre R arpès rénovation.
Le hall de la barre R arpès rénovation.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Pignon réhabilité avec les loggias fermées de la barre Q.
Pignon réhabilité avec les loggias fermées de la barre Q.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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La barre R.
La barre R.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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La barre Q.
La barre Q.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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Une des barres R+16 réhabilitée dans les années 1980 pour l'isolation : les loggias ont toutes été fermées et certaines parties de la façade ont été recouvertes d'isolant bleu.
Une des barres R+16 réhabilitée dans les années 1980 pour l'isolation : les loggias ont toutes été fermées et certaines parties de la façade ont été recouvertes d'isolant bleu.
(c) Stéphane Asseline, Région Île-de-France
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Une des trois barres R+16 située rue des Canadiens, depuis le centre commercial Les Franciades.
Une des trois barres R+16 située rue des Canadiens, depuis le centre commercial Les Franciades.
(c) Stéphane Asseline, Région Île-de-France
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Les barres P, Q et R depuis l'avenue Saint-Marc. Photographie, 1966. (Ministère de l'Ecologie, MRU 43741008)
Les barres P, Q et R depuis l'avenue Saint-Marc. Photographie, 1966. (Ministère de l'Ecologie, MRU 43741008)
(c) Ministère de l'écologie et du développement durable
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Les barres P et Q depuis la place de France. Photographie. (AD Essonne, 2Fi 407-416)
Les barres P et Q depuis la place de France. Photographie. (AD Essonne, 2Fi 407-416)
(c) Région Île-de-France (reproduction) ; (c) Conseil général de l'Essonne
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Le chantier de construction. Photographie, 1961. (Ministère de l'Ecologie, MRU 36808002)
Le chantier de construction. Photographie, 1961. (Ministère de l'Ecologie, MRU 36808002)
(c) Ministère de l'écologie et du développement durable
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Plan d'un logement de 3 pièces réalisé le 30 avril 1959 par les architectes Sonrel, Duthilleul et Mikaelian. Plan, échelle 1/20, 1959. (AD Essonne, 1153W 331)
Plan d'un logement de 3 pièces réalisé le 30 avril 1959 par les architectes Sonrel, Duthilleul et Mikaelian. Plan, échelle 1/20, 1959. (AD Essonne, 1153W 331)
(c) Région Île-de-France (reproduction) ; (c) Conseil général de l'Essonne
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Plan de cellules 4, 5 et 6 pièces. (AM Massy, 7 T 199)
Plan de cellules 4, 5 et 6 pièces. (AM Massy, 7 T 199)
(c) Région Île-de-France (reproduction) ; (c) Ville de Massy
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Plan d'étage courant, 28 août 1962. (AM Massy, 7 T 199)
Plan d'étage courant, 28 août 1962. (AM Massy, 7 T 199)
(c) Région Île-de-France (reproduction) ; (c) Ville de Massy
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Plan de rez-de-chaussée d'une barre R+16, 31 août 1962. (AM Massy, 7 T 199)
Plan de rez-de-chaussée d'une barre R+16, 31 août 1962. (AM Massy, 7 T 199)
(c) Région Île-de-France (reproduction) ; (c) Ville de Massy
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Plan de répartition des rez-de-chaussée réalisé le 17 août 1959 par les architectes Sonrel, Duthilleul et Mikaelian. Plan, échelle 1/500, 1959. (AD Essonne, 1153W 331)
Plan de répartition des rez-de-chaussée réalisé le 17 août 1959 par les architectes Sonrel, Duthilleul et Mikaelian. Plan, échelle 1/500, 1959. (AD Essonne, 1153W 331)
(c) Région Île-de-France (reproduction) ; (c) Conseil général de l'Essonne
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Plan masse des trois barres R+16 situées rue des Canadiens. (AM Massy, 7 T 199)
Plan masse des trois barres R+16 situées rue des Canadiens. (AM Massy, 7 T 199)
(c) Région Île-de-France (reproduction) ; (c) Ville de Massy
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Les barres P, Q et R.
Les barres P, Q et R.
(c) Jean-Bernard Vialles, Région Île-de-France
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