Cimetière
Cimetière
Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Montreuil ; rue Galilée ; rue Eugène-Varlin ; rue Pierre-de-Montreuil ; avenue Jean-Moulin
Montreuil
Montreuil est
Haut-Montreuil
Galilée (rue) ; Eugène-Varlin (rue) ; Pierre-de-Montreuil (rue) ; Jean-Moulin (avenue)
1981 BX 58
En ville
Tombeau ; chapelle funéraire ; monument
19e siècle ; 20e siècle
1824 ; 1850 ; 1869 ; 1881 ; 1903
PV004203
Signature
Unique cimetière de Montreuil, qui remplace le cimetière primitif situé près de l'église ; en 1805, un arrêté préfectoral ordonne son déplacement. A partir de 1824, sous l'impulsion du notaire et conseiller municipal Valvein, il est transféré au lieu-dit Gobetue, sur des terrains acquis par la ville, en limite des zones de murs à pêches et près de la carrière des Beaumonts. Il connaît des agrandissements successifs en 1850, 1869 et 1881, 1903 ; une maison de gardien est construite en 1870. A l'origine entre la ruelle des soucis et la rue Pierre-de-Montreuil, en 1900 il est prolongé. L'ancienne entrée, située dans l'angle nord, est encadrée de piliers massifs en pierre à décor de couronnes mortuaires ; les tombes les plus anciennes se trouvent dans cette partie. Dans les années 1930, l'entrée principale est déplacée rue Galilée, signalée par une grille monumentale encadrée de portes en maçonnerie couvertes en terrasse et percées de portes piétonnes ; elles sont décorées de couronnes sculptées. Dans la deuxième moitié du 20e siècle, le cimetière s'étend de l'autre côté de l'avenue Jean-Moulin (Nouveau cimetière). L'architecte Lavezzari est l'auteur d'une tombe familiale (non localisée, publiée par César Daly en 1871). Parmi les nombreuses sépultures qu'il contient, on note une tombe militaire où sont inhumés six soldats français tués lors de la guerre franco-prussienne ; des tombeaux signés par l'entrepreneur Pichon (chapelles néo-gothiques) ou par l'entrepreneur L. Engallant. Parmi les sépultures qui présentent un intérêt monumental, on note : une sépulture juive (signée Mourgues) érigée par l'amicale israélite de Montreuil à la mémoire des déportés en forme de double stèle cintrée et portant 12 portraits de victimes en face de leurs noms (section 2, 3e division) ; la sépulture Girodias (décor en haut-relief de mains serrées et de motifs végétaux) datée 1888 (1e division) ; les sépultures des familles Beausse et Préaux en forme d'obélisques surmontées d'urnes funéraires à demi voilées ; la sépulture juive de Lucien et Georges Menesclou en forme de triangle couronné d'une étoile à six branches avec les portraits des défunts (signée R.S. Warga, années 1970) ; la sépulture de la famille Bataille avec une dalle surmontée d'une structure en fonte, une colonne et une urne (fin 19e siècle) ; la tombe de Jean Sentinès avec portrait en bas-relief en bronze. La 1e et la 3e division contiennent plusieurs sépultures d'enfants des années 1930-1950 surmontées de figures d'anges ou d'enfants en porcelaine, portant la marque "Porcelaine de France", parfois un numéro de tirage et une signature (Fortini) ; certaines porcelaines sont d'origine allemande (Sachsen) ; les anges sont figurés debout, assis, dans une nuée, à côté d'une croix ou d'une colonne. La tombe de F. G. Lemoine (décédé en 1891) signé "Godillot constructeur" avec niche abritant un buste en terre-cuite. La tombe du capitaine aviateur Echeman, avec un médaillon du sculpteur Auguste Maillard (1912). Chapelles funéraires : familles Dars-Grimmeler (3e division) avec vantail de style gothique à rosace, colonnettes à chapiteaux, décoration en céramique sur les parois internes (fleurs, croix) ; les familles Lauriau et Bérot avec porte en bronze ajourée. De nombreuses tombes et oeuvres repérées dans le cadre du pré-inventaire ont aujourd'hui disparu : buste en terre-cuite de Joseph Grapinet (1831-1908) et médaillons en terre-cuite à décor floral ; sépulture de Charlotte Brulfer, morte en 1800, avec croix en fer forgé décorée ; statue de pleurante dans la 3e division. Carré militaire avec stèles trapézoïdales décorées d'un motif sculpté (casque...). Quelques vitraux signés ont été repérés dans des chapelles funéraires (voir pièce annexe).
Calcaire
Cimetière établi entre les rues Galilée, Euègne-Varlin, Pierre-de-Montreuil, Jean-Moulin avec une extension de l'autre côté de l'avenue Jean-Moulin ; entrée principale sur la rue Galilée avec grille monumentale décorée de couronnes sculptées ; pavillon de gardien situé dans l'angle nord, disparu
Sculpture ; ferronnerie ; vitrail ; peinture ; céramique
IM93000283
Propriété de la commune
2002
© Inventaire général
2002
Bocard Hélène
Dossier avec sous-dossier