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Plateforme ouverte du patrimoine

Lotissement (cité expérimentale de maisons) dit cité de Merlan

Désignation

Dénomination de l'édifice

Lotissement

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Cité expérimentale de maisons

Appellation d'usage

Cité expérimentale de Merlan

Titre courant

Lotissement (cité expérimentale de maisons) dit cité de Merlan

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Noisy-le-Sec

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Noisy-le-Sec périphérie

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Voirie ; square

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1946

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (commanditaire)

Description historique

Pour reloger d'urgence les habitants de la ville, gravement endommagée en 1944, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme décide la construction d'une cité expérimentale à l'emplacement d'une zone de jardins potagers au lieu-dit le Merlan. Elle est inaugurée en juillet 1946 à l'occasion de l'Exposition Internationale de la Reconstruction. L'ensemble comprenait 56 pavillons dont 45 sont toujours en place. Suivant un cahier des charges rigoureux établi par le MRU, 7 pays (France, Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Finlande, Suède, Suisse) s'engagent dans le projet destiné à tester en vraie grandeur la fiabilité, le coût et les différentes techniques de construction de prototypes divers et d'en tester l'habitabilité. L'espace est aménagé avec des squares d'espaces verts et une hiérarchisation de la voirie. Les maisons sont entièrement équipées et meublées. Un certain nombre de maisons ont été acquises au titre de propriétés privées. L'ensemble de la cité a été inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 28 décembre 2000. Les maisons non réalisées : maison française dite Stup, Jean-François Battut architecte, Etablissement Hoyer dits Béton industriels de Gennevilliers et la Société technique pour l'utilisation de la précontrainte constructeurs, en éléments préfabriqués et normalisés en béton précontraint ; maison française dite Sehm, Omnium de préfabrication d'entreprises et de constructions (à Houilles) constructeur selon le procédé de la Société d'exploitation de l'habitation moderne, brevet Allantaz, alliance bois et amiante ciment ; maison française dite Spie, J.P. et J. Chauliat architectes, Société parisienne pour l'industrie électrique constructeur selon le procédé technique Armand Lemay, en éléments de béton armé. Parmi les maisons détruites : maison américaine dite Crawford, Crawford Compagny (à Bâton Rouge en Louisiane) constructeur, en bois, présentée au Grand Palais à Paris lors de l'Exposition des techniques américaines de l'habitation et de l'urbanisme en juin et juillet 1946 ; maison américaine dite Green Lumber, Green Lumber Compagny (à Laurel dans le Mississipi) constructeur, en bois ; maison américaine dite Southern Mill, Southern Mill and Manufacturing Compagny (à Tusa Oklaoma Longview dans le Texas) , en bois, revêtement extérieur genre fibrociment, présentée au Grand Palais en 1946 ; maison américaine dite UK 100, The City Lumber Compagny (Trird Street à Brigeport dans le Connecticut) constructeur, ossature bois, revêtement extérieur en carton pressé, intérieur en isorel ; maison Suisse dite Constreco, J. Favarger architecte, Etablissements Jules Addor de Lausanne constructeur, en bois, panneaux extérieurs en fibres de bois enduite de ciment ; maison française dite Socora, Marcel Boudin architecte, Société française de construction rationnelles (Palais de la Bourse à Lille) en bois et parement en brique ; maison dite Mirabaud (Lionel) et Chemineau (Jean) du nom des architectes, Auxiliaire des entreprises constructeur, parois en béton cellulaire avec à l'extérieur paroi en acier ou alliage d'aluminium ; maison canadienne dite Faircraft, Faircraft Longueil de Montréal constructeur, en bois, revêtement extérieur en aluminium ; maison française dite Mécanomary, Dupré et Landelle architecte, Entreprise Paul Marceron de Marseille constructeur, en béton banché enduit ; maison anglaise dite Airoh, Société Airoh constructeur, selon le procédé technique Armand Lemay, parois en aluminium ; maison anglaise dite Unitroy, John Mason ingénieur conseil, Unitroy Ltd de Londres constructeur, ossature en acier, amiante et fibrociment ; maison française dite Prouvé, Henri Prouvé et Menkes architectes, Ateliers Jean Prouvé de Nancy constructeur, portiques en acier et remplissage en panneaux de bois.

Description

État de conservation (normalisé)

Inégal suivant les parties

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

2000/12/28 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Ensemble de la cité inscrite par arrêté du 28/12/2000

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Précisions sur les éléments protégés

Maison,voirie,square

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

L'ensemble qui met en oeuvre différentes techniques de construction et des procédés expérimentaux constitue un conservatoire exceptionnel pour l'histoire des techniques.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée,propriété de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Boulmer Catherine

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier avec sous-dossier

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Le carrefour de l'avenue de Rosny et de l'avenue du Général-Leclerc. Au fond à gauche, les maisons Wates.
Le carrefour de l'avenue de Rosny et de l'avenue du Général-Leclerc. Au fond à gauche, les maisons Wates.
© Inventaire général, ADAGP
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L'avenue du Général-Leclerc, coté impair du n° 1 vers le n°3. A gauche, la maison Coignet.
L'avenue du Général-Leclerc, coté impair du n° 1 vers le n°3. A gauche, la maison Coignet.
© Inventaire général, ADAGP
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Place laissée en espace libre entre les jardins des maisons avenue du Général-Leclerc et rue Auguste-Gouillard. Vue depuis la rue Auguste-Gouillard vers l'Allée du Tchad.
Place laissée en espace libre entre les jardins des maisons avenue du Général-Leclerc et rue Auguste-Gouillard. Vue depuis la rue Auguste-Gouillard vers l'Allée du Tchad.
© Inventaire général, ADAGP
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Place laissée en espace libre entre les jardins des maisons avenue du Général-Leclerc et rue Auguste-Gouillard. Vue depuis la rue Auguste-Gouillard vers le nord.
Place laissée en espace libre entre les jardins des maisons avenue du Général-Leclerc et rue Auguste-Gouillard. Vue depuis la rue Auguste-Gouillard vers le nord.
© Inventaire général, ADAGP
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Vue vers l'allée de la Libération depuis l'allée des Cottages, à gauche la maison américaine City Lumber 17.
Vue vers l'allée de la Libération depuis l'allée des Cottages, à gauche la maison américaine City Lumber 17.
© Inventaire général, ADAGP
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