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Plateforme ouverte du patrimoine

Carrière des Beaumonts, puis parc municipal dit parc Mabille et parc des Beaumonts

Désignation

Dénomination de l'édifice

Carrière ; parc

Appellation d'usage

Carrière des Beaumonts ; Parc Mabille ; Parc des Beaumonts

Destination actuelle de l'édifice

Parc municipal

Titre courant

Carrière des Beaumonts, puis parc municipal dit parc Mabille et parc des Beaumonts

Localisation

Localisation

Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Montreuil

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montreuil

Canton

Montreuil est

Lieu-dit

Haut-Montreuil

Références cadastrales

BX 27, 31à 39, 75, 81, 86 ; CE 1à 6

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Ensemble de carrières de gypse (carrières Gallet et Leclaire) exploitées à partir du 18e siècle, situées sur un point culminant de la ville, à la limite de Fontenay-sous-Bois, comprenant trois niveaux de galeries. Dans la deuxième moitié du 19e siècle, la carrière appartient à M. Mabille, instituteur devenu plâtrier (1817-1903) , qui en développe l'exploitation par la mise en oeuvre de procédés nouveaux (fabrication, réduction du coût de production). La carrière Gallet dispose d'une force motrice de 35 chevaux, actionnant six moulins à plâtre ; 12 à 50 ouvriers sont occupés à l'extraction du plâtre et à la fabrication des carreaux de plâtre ; 21 chevaux et 30 voitures servent au transport des matériaux (données extraites de Bournon). M. Mabille transforme une partie de la carrière en propriété de plaisance, créant un parc autour de la maison, avec un lac, des bosquets, un théâtre de verdure, un grand escalier. En 1908, sa veuve offre la propriété à la commune avec des clauses qui ne sont pas acceptées ; la ville acquiert finalement une partie du parc en 1923. Dans les années trente, le maire Daniel Renoult fait reconstruire le grand escalier, établir des allées et aménager le théâtre de verdure (capacité de 10 000 personnes). L'architecte communal Florent Nanquette construit la maison du garde, du côté de la rue des charmes. Le parc actuel, composé de 22 hectares, et culminant à 111 mètres, est constitué de trois zones distinctes : la partie basse (ancien parc Mabille) aménagée en parc à l'anglaise et la pelouse plane, au nord-est ; la partie centrale (11 ha) aménagée à partir de 1998 en espace naturel visant notamment à préserver la richesse de la faune et de la flore : zones humides (mare perchée) , prairies, savane, partie boisée ; la dénivellation du terrain est utilisée. En 2001 est aménagée la "clairière des 27", en hommage aux 27 fusillés de Chateaubriand, qui comptaient un Montreuillois, Charles Delavacquerie : 27 arbres sont plantés, une stèle commémorative et des panneaux explicatifs sont installés.

Description

Couverts ou découverts du jardin de l'édifice

Pelouse

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Bocard Hélène

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

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Maison du garde : élévation sur rue.
Maison du garde : élévation sur rue.
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
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Parc Mabille : entrée, maison du garde. Projet de clôture en béton armé : élévations et plans, vers 1930.
Parc Mabille : entrée, maison du garde. Projet de clôture en béton armé : élévations et plans, vers 1930.
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Conseil général de Seine-Saint-Denis ; © Ville de Montreuil
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Parc Mabille : pavillon d'un garde : élévation, coupe, plan, vue d'ensemble, par F. Nanquette, architecte, 1er février 1926.
Parc Mabille : pavillon d'un garde : élévation, coupe, plan, vue d'ensemble, par F. Nanquette, architecte, 1er février 1926.
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Conseil général de Seine-Saint-Denis ; © Ville de Montreuil
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