Usine de transformation des métaux
Usine de transformation des métaux Louis Vulliet, puis Cuprotube ; Usine textile TIT ; atelier de fabrication de décors de théâtre ; salle de répétition
Atelier de fabrication ; édifice et aménagement de culture recherche sport ou loisir
Usine de transformation des métaux Louis Vulliet, puis Cuprotube, puis usine textile TIT, actuellement atelier de fabrication de décors de théâtre et salle de répétition
Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Les Lilas ; 23 bis, 25 rue Chassagnole
Seine-Saint-Denis
Les Lilas
Chassagnole (rue) 23 bis, 25
1998 H 259
En ville
Atelier de fabrication ; conciergerie ; cour ; transformateur (abri) ; magasin industriel ; vestiaire ; cantine
1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1922
Daté par source
Louis Vulliet, demeurant à Paris, 68, boulevard Voltaire, fait édifier en 1922, à l'angle de l'avenue Pasteur et de la rue Chassagnolle dans le quartier des Bruyères, une usine de tubes sans soudure en cuivre et en laiton (étirage de métaux). Les raisons sociales se succèdent sans conversion de l'activité : attestés en 1941, les établissements Ch. de Kerdrel (usine de "tubes sans soudure") laissent place en 1942 à la société Cuprotube, demeurée propriété de Louis Vulliet. Amorcée dès la fin des années 1930 mais interrompue par la Seconde Guerre mondiale, la construction, au sud, d'un bâtiment à usage de magasin, vestiaire et réfectoire, est achevée en 1946-1947. L'atelier de confection de lingerie féminine "Elle" en occupe le premier étage au cours des années 1950. Après la fermeture de l'usine Cuprotube, les bâtiments sont repris en 1977 par la société TIT (Transformation Industrielle des Textiles) , qui pratique le bobinage. L'usine abrite un stock permanent de dix tonnes de fil. Sa proximité avec la Société industrielle de soie à coudre, 55-57, avenue Pasteur, explique peut-être cette dernière affectation. Les bâtiments sont actuellement occupés par les ateliers de décor de théâtre Jipanco et la salle de répétition "Lilas en Scène".
Fer ; pan de fer ; brique
Tuile mécanique
Rez-de-chaussée
Charpente métallique apparente
Toit à longs pans
Les deux halles élevées en 1922 au nord de la parcelle offrent leur pignon sur la rue Chassagnole. Elles sont à pans de fer hourdés de brique pleine et couvertes de toits à longs pans en tuiles mécaniques. Légèrement en retrait, le magasin à tubes n'est que partiellement masqué par la loge du gardien et le poste transformateur en maçonnerie de brique pleine, disposés respectivement au sud et au nord de la cour d'entrée. Seule la troisième halle de production, au sud, se trouve masquée à l'ouest, sur la rue, par le bâtiment à usage de magasin, vestaire et réfectoire, construit en maçonnerie de brique silico-calcaire et couvert d'un toit à longs pans. Cette usine de taille moyenne diffère ainsi des ateliers, implantés en fond de parcelle, constituant l'essentiel du tissu industriel et artisanal lilasien. Elle se distingue surtout par les charpentes de ses trois halles accolées. L'emploi d'une charpente métallique à tirants aurait encombré le volume intérieur des ateliers et du magasin à tubes, au sein desquels de longues pièces métalliques étirées devaient être déplacées. L'architecte choisit d'adopter le principe de la charpente de Dion, élaboré en 1878 pour la galerie des machines de l'Exposition universelle. Les supports et les arbalétriers sont associés, formant ainsi des poutres triangulées en arc de cercle. Les tirants sont éliminés : les arcs exercent une poussée à la base des poteaux scellés dans les fondations.
Établissement industriel désaffecté ; restauré
Propriété privée
2004
© Inventaire général ; © Conseil général de Seine-Saint-Denis
2005
Pierrot Nicolas ; Chambrion Matthieu
Dossier individuel
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93