Usine de petite métallurgie ; fonderie
Fonderie d'aluminium
Mathieu
Magasin de commerce ; usine de parapluies et cannes
Usine de petite métallurgie, puis fonderie d'aluminium Mathieu, actuellement magasin de commerce et usine de parapluies et de cannes
Île-de-France ; Seine-Saint-Denis (93) ; Les Lilas ; 35 rue du Tapis-Vert
Seine-Saint-Denis
Les Lilas
Tapis-Vert (rue du) 35
1998 D 38
En ville
Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; cour
4e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
1939
Daté par source
Pierre Caillat possède à cette adresse, dès 1886, une fabrique de ressorts. Un atelier de soufflage de verre, Goeury et Cie, est attesté en 1925. En 1939, Joseph Mathieu acquiert la propriété pour y transférer la fonderie qu'il possède, depuis le début des années 1930, au 28, rue Romain-Rolland (devenue fonderie Piattino en 1947 : voir IA93000602). L'inspecteur des établissements classés décrit ainsi les bâtiments en 1939 : "dans les bâtiments (briques et bois, toitures zinc) déjà existants au fond et à droite du terrain, M. Mathieu installera un magasin et un atelier de mécanique pour usinage des pièces fondues. Outillage prévu : 7 fours, 2 fraiseuses, 1 perceuse, 2 alésoirs, le tout mû par moteurs électriques (10 ouvriers environ) ". Une nouvelle fonderie est élevée à l'ouest, travaillant "exclusivement l'aluminium (10 ouvriers environ) pour production de pièces pour automobiles principalement. Elle contiendra tout ou partie du matériel actuellement existant dans la fonderie classée qu'exploite M. Mathieu, 28, rue des Ecoles, et qui doit disparaître, c'est-à-dire : de 4 à 6 fours potagers, 2 étuves, chauffage au coke métallurgique, 1 malaxeur à sable de 25 litres, 2 scies à métaux et 1 meule, le tout mû par moteur électrique". L'entreprise a poursuivi son activité au-delà de 1970. L'ancien atelier de mécanique, à droite de l'entrée, abrite actuellement une fabrique de cannes en bois. La halle de fonderie est conservée : restaurée, elle est actuellement occupée par le magasin de vente Cordiz-maroquinerie.
Pan de bois ; bois ; brique ; enduit
Tuile mécanique ; zinc en couverture
1 étage carré
Charpente en bois apparente
Toit à un pan ; toit à longs pans ; lanterneau
La distribution en U des bâtiments, dessinant une cour centrale, témoigne de la densification progressive de la parcelle en lanière. Au fond et à droite de la parcelle, subsistent les ateliers de fabrication des entreprises antérieures à la fonderie Mathieu. A pans de bois hourdés de brique (remaniés et enduits) , ils présentent un étage carré et sont coiffées de toits à un pan couverts en zinc. A gauche, la halle de fonderie a également été restaurée : un étage a été aménagé, sans surélévation. Le bâtiment, percé de baies rectangulaires, enduit, a toutefois conservé sa charpente en bois et son toit à longs pans surmonté d'un lanterneau.
Propriété privée
2004
© Inventaire général ; © Conseil général de Seine-Saint-Denis
2005
Pierrot Nicolas ; Chambrion Matthieu
Dossier individuel
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93