Château de Saint-Roman

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Appellation d'usage

Château de Saint Roman

Destination actuelle de l'édifice

Immeuble à logements

Titre courant

Château de Saint-Roman

Localisation

Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Villejuif ; rue du Colonel Marchand

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Villejuif

Adresse de l'édifice

Colonel Marchand (rue du)

Références cadastrales

1838 D 696 ; 1981 Z 47, 48, 50 A 56, 58 A 60, 239, 244, 256, 257

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Jardin ; cour ; remise ; écurie ; colombier ; puits ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 17e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1680

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

La seigneurie de Villejuif est acquise en 1672 par Jean Duret, capitaine dans le régiment du prince de Conti ; après avoir revendu des 1674 l'ancien logis seigneurial, il choisit un site vierge au nord du village pour y édifier sa nouvelle demeure ; en 1680 il passe marché avec un maître carrier pour lui fournir 50 voies de pierre d'Arcueil, et la même année avec 2 tailleurs de pierre, ce qui permet de penser que le château est alors en pleine construction ; l'examen des photos tant de l'architecture que des éléments de décor encore en place au début du 20e siècle montrent un logis et des dépendances formant un ensemble très homogène, qui a du être achevé en peu d'années ; la toiture à la Mansart a dû disparaître dans le courant du 19e siècle pour être remplacée par la couverture de fortune visible sur les photographies ; inhabité par ses propriétaires, la famille de Saint-Romans, à partir du milieu du 19e siècle, il est alors divisé en logements et laissé peu à peu à l'abandon ; le parc est loti au début du 20e siècle ; malgré leur inscription en 1928, le colombier et une cheminée du château disparaissent peu après ; ce qui subsiste du décor disparaît vers 1940, tandis que le second étage est refait en brique ; le gros-oeuvre du château proprement dit (pris à tort parfois pour de simples communs) ne disparaît qu'à la fin des années 1980 ; seuls subsistent aujourd'hui le logement du concierge et une partie des communs dénaturés

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; grand appareil ; calcaire ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'avant corps du château et la façade des écuries étaient en calcaire grand appareil, le colombier en calcaire moyen appareil, le reste des constructions en moellon calcaire enduit, à l'exception de l'encadrement des baies, en pierre de taille