Ville
Ville.
Île-de-France ; Val-de-Marne (94) ; Rungis
Chevilly-Larue
2e moitié 1er siècle ; limite 12e siècle 13e siècle ; 1er quart 17e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
Le territoire de Rungis est traversé par l'aqueduc romain, probablement construit dans la 2e moitié du 1er siècle de notre ère pour alimenter Lutèce depuis le carré des eaux de Wissous (Essonne). Le projet conçu par Henri IV de reconstruire l'aqueduc pour capter les eaux de Rungis et les conduire à Paris est finalement réalisé par sa veuve Marie de Médicis : en juillet 1613, le jeune roi Louis XIII pose la première pierre du regard numéro I situé à Rungis. A la fin du 17e siècle, le village est composé de deux hameaux groupé l'un, autour de l'église paroissiale Notre-Dame construite à la limite des 12e et 13e siècles et la ferme du chapitre Notre-Dame, et l'autre, autour de la ferme de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris et du château dit Richelieu. Ce n'est que dans la première moitié du 19e siècle que s'opère une densification du bâti rues Notre-Dame, Sainte-Geneviève et de la Pirouette, accompagnée de la reconstruction du château et de la création d'une mairie école. Les seuls événements notoires de la première partie du 20e siècle sont la construction de la nouvelle église Notre-Dame-de-l'Assomption rue du Marché par Edouard Bérard, et le lotissement du parc du château avec le percement des rues du château, du parc et Lucien Grelinger. A partir de 1960, le marché d'intérêt national, la zone industrielle et commerciale Silic, la zone hôtelière Delta et les autoroutes A6 et A86 se partagent les trois-quarts du territoire de Rungis jusqu'alors réservés aux activités agricoles
1996
© Inventaire général
1997
Belle Véronique
Dossier individuel