Maison
De notable
Le château Léon ; Lycée Gustave Monod
Lycée
Maison de notable Le château Léon, actuellement lycée Gustave Monod
Île-de-France ; Val-d'Oise (95) ; Enghien-les-Bains ; 71 avenue de Ceinture
Enghien-les-Bains
Ceinture (avenue de) 71
1972 AD non cadastré ; domaine public
En ville
Jardin d'agrément
Milieu 19e siècle
Attribution par source
Maison édifiée entre 1845 et 1850 par l'architecte Pasquier sur une très grande parcelle située au bord du lac. le commanditaire est Jules Robin, riche rentier et maire de la ville de 1851 à 1860. Le parc paysager qui entourait l'édifice était disposé sur une sorte de presqu'île bordée sur l'un de ses côtés par une langue d'eau entrant dans les terres localement dénommée "queue de poêle" et de l'autre par un petit lac et sa rivière. Durant les années Vingt, Axel Thorsen, alors propriétaire, suite à des modifications de voirie, doit remplacer la grille de tôle et de fer d'entrée de la propriété : il fait installer une nouvelle grille, un pavillon de garde et un garage d'autos qui aujourd'hui ne sont plus en place. L'ensemble, de style néogothique, avait été conçu par l'architecte parisien G. Kozlowski. Les travaux avaient été réalisés par l'entreprise en maçonnerie Chambon et Pleinevert, le menuisier Wallart et le ferronnier Salmon. L'édifice est acheté en 1949 dans le cadre d'une expropriation publique pour agrandir le lycée installé depuis 1946 dans la ville voisine, "le château d'Enghien". La société immobilière qui était alors propriétaire du château Léon opposait à cet achat un projet d'hôtel pour la clientèle de vedettes et artistes du monde cinématographique Eclair situé sur la commune voisine d'Epinay-sur-Seine. L'éducation nationale qui ne voyait pas ce projet d'un bon il a finalement acquis l'édifice qui, englobé dans le vaste ensemble du lycée construit durant les années 1950, a été affecté à des bureaux et à des logements pour le lycée Gustave Monod. Au cours des années l'édifice a perdu une partie de son décor tout particulièrement du côté du lac où le couronnement de la grande lucarne, le balcon, la corniche ajourée de rive et la corniche de faîtage ont disparu.
Brique ; pierre
Ardoise
Sous-sol ; 1 étage carré ; 2 étages de comble
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ; noue
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour ; escalier de distribution extérieur
De style néogothique, la façade de l'édifice la plus ornée est celle donnant sur le lac : elle présente une composition symétrique autour d'un pavillon central formant avant corps. Hauts toits, pignons découverts, grandes souches de cheminées, corniches ajourée (disparue) , baies à meneaux, l'ensemble de l'édifice est traité dans un style architectural et avec un vocabulaire ornemental résolument néogothiques empruntant à la fin du XVe siècle et début XVIe. La lucarne centrale vers le lac, aujourd'hui dénaturée en témoignait également par son tympan galbé encadré de deux pinacles.
Fonderie ; sculpture
Homme ; colonne ; ornement à forme végétale ;
L'essentiel du décor se situe côté lac sur les parties hautes du pavillon central où est placé en ressaut et de manière symétrique un réseau d'arcs surbaissés, ornés d'arcatures trilobées, supporté par des colonnes posées sur des culots ornés de personnages masculins portant des philactères. Des éléments feuillagés, dans une facture grasse et très découpée complètent le décor notamment sur la corniche qui souligne le motif
IM95000496 ; IM95000497 ; IM95000495
ZPPAUP
Propriété publique
2006
© Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
2010
Cueille Sophie
Dossier individuel
Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel 115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93