Demeure
Habitation Duferret
Demeure dite Habitation Duferret
Martinique ; Martinique (972) ; La Trinité ; chemin de Duferret
Martinique nord
Trinité
Duferret
Duferret (chemin de)
1972 L 328
En écart
3e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle
1770 ; 1869 ; 1883
Daté par source
Dès 1770, la carte de Moreau du Temple mentionnait une sucrerie appartenant à la famille Lucy et comportant un moulin à eau qui passa ensuite dans les mains de Julien Ambroise Dubuc Duferret jusqu'en 1806 où elle devint la propriété d'André Dubuc Duferret. En 1820, le recensement de Renouard de Sainte-Croix mentionnait parmi les 24 sucreries de la commune de Trinité celle d'André Dubuc Duferret. En 1866, la famille Dubuc Duferret ne fut plus propriétaire de l'Habitation Duferret car la dernière partie (correspondant au 1/4 de la surface totale) leur appartenant fut rachetée par la maison de commerce Barret & Cie appartenant à MM. Rosambert Barret (qui mourut en 1877) et Privat Frédéric Bailly. En 1869, l'Habitation mit fin à sa production sucrière car un accord précisa que les cannes de Duferret seraient désormais fournies à l'usine du Galion. En 1883, Privat Frédéric Bailly (qui était gérant de l'usine de Trinité) devint seul propriétaire de l'Habitation ; l'inventaire qui fut établi cette année là mentionne une superficie de 203 ha, une maison de maître (celle existant aujourd'hui) , une maison de l'économe, 25 cases des travailleurs dont celles des travailleurs indiens sans oublier 12 chambres toujours pour les travailleurs indiens et un hôpital. A noter que l'inventaire de 1883 tout en mentionnant une sucrerie et une distillerie ne dit pas mot concernant les cachots. L'Habitation Duferret fut acquise par l'usine du Galion en 1904.
Moellon ; brique ; enduit partiel ; bois
La maison de maître est assez bien conservée avec non loin d'elle 2 bâtiments dont un (vraisemblablement l'ancien hôpital) comportant au moins 2 cachots. La machinerie de l'ancienne sucrerie et distillerie (notamment la machine à vapeur) est, d'après les dires des riverains et des précédents études, envahie par la végétation luxuriante aux abords de la ravine. Un ancien pont en moellon est encore en place et permet de franchir la ravine pour rejoindre les champs de canne.
Propriété de la commune
2003
© Inventaire général
2003
Régis Olivier
Dossier avec sous-dossier
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