Tuilerie ; camp de concentration
Tuilerie des Milles, ancien camp d'internement
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Bouches-du-Rhône (13) ; Aix-en-Provence ; chemin de la Badesse
La Tuilerie
Badesse (chemin de la)
1983 1294 ; 1993 KI 17, 18
2e quart 20e siècle
1939 ; 1942
Tuilerie-briqueterie construite courant 19e siècle et reconstruite vers 1912 après un incendie. Elle est réquisitionnée puis transformée en camp d'internement de 1939 à 1943. En 1939-1940, d'abord comme camp de regroupement pour anti-nazis allemands et autrichiens dont les peintres Hans Bellmer et Max Ernst (auteurs des peintures murales du réfectoire, transformé en atelier de menuiserie lorque la tuilerie reprend ses activités après la guerre). De fin 1940 à mars 1943, elle sert de camp d'internement pour les juifs raflés à Marseille : camp de départ vers la déportation. L'usine est rouverte après la guerre et fusionne en 1973 avec les Tuileries de Marseille et de la Méditerranée. Elle est actuellement désaffectée. Un comité du site Mémorial des Milles a été créé en 1991 et les peintures murales ont été restaurées en 1994.
Peinture
Désaffecté
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection partielle
1993/11/02 : classé MH ; 2004/02/23 : inscrit MH
L'atelier de menuiserie, avec les peintures qu'il renferme (cad. KI 17) : classement par arrêté du 2 novembre 1993 - Le bâtiment principal dénommé "Les Milles 1", en totalité ; les espaces libres ayant servi de cours pour le camp ; les façades et toitures des bâtiments annexes d'accueil et autres bureaux, dénommés ainsi : la maison du concierge, le bureau du commandant, les anciens ateliers à l'exception du réfectoire classé, le bâtiment avec le transformateur, le bâtiment le plus à l'est ; le chemin des déportés (cad. KI 18) : inscription par arrêté du 23 février 2004
Arrêté
Lieu de mémoire ; vestiges de guerre
Inscription 03 11 1983 (arrêté) annulée. Instance de classement 05 11 1982.
Propriété de l'Etat ; propriété d'une société privée
Propriété de l'Etat : cad. KI 17 ; propriété de la société Lafarge Couverture : cad. KI 18
Ministère chargé des anciens combattants
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection