Château
Domaine du château de Coarraze
Nouvelle-Aquitaine ; Pyrénées-Atlantiques (64) ; Coarraze
Anciennement région de : Aquitaine
D 1 à 3, 5, 7 à 21, 24, 27 à 37, 575, 610
2e moitié 16e siècle ; 3e quart 18e siècle
1755
Henri IV (habitant célèbre)
La seigneurie est mentionnée dès le 12e siècle. A la fin du 15e siècle, Gaston de Foix, comte de Carmaing, devient propriétaire de la terre de Coarraze et se livre à toutes sortes d'exactions qui conduisent Jean d'Albret à raser le château en 1508. Le château est accidentellement incendié en 1684 et reconstruit vers 1755. Etabli sur des sous-sols voûtés, apparents du côté nord pour former trois niveaux, l'édifice possède un avant-corps central en légère saillie, coiffé d'un fronton triangulaire. Une forte corniche ceinture le bâtiment, séparant le rez-de-chaussée de l'étage des combles couverts d'un toit refait au 19e siècle. A l'intérieur, côté nord, un escalier monumental donne accès aux chambres supérieures. Côté sud, un salon tapissé d'un papier peint chinois à décor de branchages et d'oiseaux, forme la pièce charnière de l'ensemble. Le parc présente une succession de terrasses. Au nord sont construites les grandes écuries voûtées d'arêtes, surmontées de greniers à foin. En contrebas, vers l'entrée, sont disposés les communs. Henri IV y passa sa petite enfance, sa gouvernante, Suzanne de Bourbon, ayant été baronne de Miossens et de Coarraze.
Papier peint ; menuiserie
Inscrit MH
2011/06/24 : inscrit MH
En totalité, parties bâties et non bâties, le château avec ses dépendances et la partie organisée du domaine clos de murs avec son portail et ses jardins (cad. D 1 à 3, 5, 7 à 21, 24, 27 à 37, 575, 610) : inscription par arrêté du 24 juin 2011
Arrêté
À signaler
Inscriptions 04 06 1925 (tour), 09 06 1955 (portail) et 21 12 1984 (façades et toitures, terrasses et murs de soutènement qui les supportent, écuries) (arrêtés) annulées.
Propriété privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection