Usine textile
Manufacture nationale des Gobelins
Île-de-France ; Paris (75) ; Paris 13e Arrondissement ; 42 avenue des Gobelins ; 6, 8, 10 rue Berbier-du-Mets ; 2 rue Croulebarbe
Gobelins (avenue des) 42 ; Berbier-du-Mets (rue) 6, 8, 10 ; Croulebarbe (rue) 2
EV 22
En ville
2e moitié 17e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1723 ; 1870 ; 1912
Créée sur les rives de la Bièvre en 1662 par Colbert, la manufacture des Gobelins regroupe aujourd'hui trois établissements distincts : la manufacture de tapisserie de haute lisse des Gobelins, la manufacture de tapis de la Savonnerie et la manufacture de tapisseries de basse lisse de Beauvais. La chapelle, construite par Jacques V Gabriel, date de 1723 (actuellement désaffectée). En 1870, de nouvelles constructions sont réalisées par l'architecte François Chabrol et, après l'incendie provoqué par les Communards, les architectes Camille-Jean Formigé et Léon Jaussely réalisent en 1912 le bâtiment du musée qui borde l'avenue. Les cariatides en façade de cet édifice sont dues à Jean-Antoine Injalbert, le haut-relief qui les surmonte étant signé de Paul Landowski. L'ensemble du site, lié aux politiques artistiques et économiques de Louis XIV, a conservé son calme et sa cohérence interne. La statue de Colbert est due à Jean-Paul Aube (1894) et celle de Charles Le Brun, premier directeur de la manufacture de 1663 à 1690, à Henri Cordier (1904).
Classé MH
1993/03/24 : classé MH
Manufacture, ainsi que les sols correspondants (cad. EV 22) : classement par arrêté du 24 mars 1993
Arrêté
Site inscrit
À signaler
Site inscrit 06 08 1975 (arrêté).
Inscriptions 29 09 1928 et 12 06 1991 (arrêtés) annulées.
Propriété de l'Etat
Direction du patrimoine ; délégation aux arts plastiques
Édifice géré par le CMN (Centre des Monuments Nationaux)
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection