Établissement thermal
Etablissement thermal de Lecoeur
Auvergne-Rhône-Alpes ; Allier (03) ; Bourbon-l'Archambault
Anciennement région de : Auvergne
H 64
4e quart 19e siècle
1885
La première station thermale a été aménagée à l'époque romaine, avec piscine et sources. Sous Louis XIII, Gaston d'Orléans fait construire le logis du Roi et entraîne une reprise de sa fréquentation. La vogue des cures à Bourbon se développe sous Louis XIV avec le médecin Charles Delorme. Madame de Sévigné et Madame de Montespan y séjournent. A cette époque, construction du couvent des Capucins, chassés à la Révolution. En 1824, Charles X accèpte la construction d'un nouvel établissement thermal, accordée par le ministre du Commerce en 1880. Les travaux durent de 1881 à 1884. L'aménagement intérieur est réalisé à partir de 1884, d'après les instructions de Lecoeur. Achille et Louis Parvillée réalisent les céramiques. De plan cruciforme, l'établissement se compose d'un avant-corps central formant vestibule et donnant accès au hall d'entrée. Face à l'entrée, un escalier dessert les ailes latérales à deux niveaux. L'aile gauche est occupée par 32 cabines pour Messieurs (16 par niveau) ; l'aile droite par 32 cabines pour Dames. Les piscines sont situées à l'arrière. Les céramiques peintes ornent toutes les faces internes des élévations, hormis les structures architectoniques. De chaque côté de l'escalier, des panneaux de céramique à fond ocre présentent un décor de fleurs bleues, avec phylactères portant les noms des différentes sources de Bourbon et des environs. L'originalité du décor intérieur, très moderne pour 1881, réunit les éléments constitutifs de l'Art Nouveau.
Céramique
Inscrit MH
1987/09/24 : inscrit MH
Etablissement thermal de Lecoeur (cad. H 64) : inscription par arrêté du 24 septembre 1987
Arrêté
A signaler
Propriété de l'Etat
Propriété du ministère chargé de la culture ; direction du patrimoine
Société privée
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection