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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoineAncienne abbaye de Saint-Amand
Ancienne abbaye de Saint-Amand

Référence de la notice
PA00100452
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
15 septembre 1993
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Désignation de l'édifice
Titre courant
Ancienne abbaye de Saint-Amand
Producteur
Monuments historiques
Dénomination de l'édifice
abbaye
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Saint-Junien
Précision sur la localisation
Anciennement région de : Limousin
Références cadastrales
AR 187
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1640 ; 1646
Description historique
Les traditions concernant la vie de l'ermite Amand nous ont été transmises par Étienne Maleu, chanoine de Saint-Junien, au début du 13e siècle. C'est vers 500 qu'Amand se serait installé sur le flanc sud d'un promontoire rocheux au confluent de la Vienne et de la Glane, dépendant du vicus de Comodoliac et appartenant à l'évêque de Limoges, Rorice Ier. Ce site dominait un important point de passage routier constitué par les gués sur les deux rivières, et l'évêque lui y aurait fait construire un oratoire et une cellule. Après sa mort, sa renommée fut éclipsée par celle de son disciple Junien, et ce n'est qu'en 1083 que l'on retrouva son tombeau, sous l'impulsion d'Hugues, abbé de Cluny. Un chanoine Ramnulfe y fit construire une église, consacrée en 1094, et qui, contrairement à une appellation récente, n'a jamais été siège d'une abbaye. En 1339 elle était connue, comme église paroissiale extra-muros, sous le nom de Saint-Amand-le-Vigen (Sanctus Amandus de Viniano) , sans doute à cause de la proximité de la Vienne. De cet édifice à nef unique et choeur à abside, subsistent le croisillon nord, dont le mur est s'infléchit en absidiole, la moitié nord du mur du chevet, et deux salles basses voûtées. Dans le croisillon nord, des fouilles récentes ont fait apparaître un réseau de canalisations alimentant un bassin en tuiles plates, remplacé plus tard par la fontaine en granit, dite de Saint-Amand. Le sarcophage n'est pas le tombeau du saint ermite mais aurait été déposé ici au début du 19e siècle. Les franciscains Récollets, installés dans les lieux en 1598, firent bâtir un couvent au sommet de la colline en 1640, puis restaurèrent l'église en 1646-1647. Celle-ci, partiellement démolie lors des transferts de propriété dus à la Révolution, apparaît en ruine sur une gravure des années 1825-1830. C'est peut-être à la place de leur église haute, dédiée à Notre-Dame, que Pierre-Léonard Périgord, premier sous-préfet de l'arrondissement de Rochechouart, fit construire, vers 1825, une sorte de belvédère italianisant. L'aménagement du site en terrasses date des années 1890-1900, après la création de la nouvelle route d'Angoulême en bord de Vienne. Ce qui subsiste du couvent des Récollets, très transformé, abrite aujourd'hui une Auberge de jeunesse.
Statut juridique, intérêt, protection et label
Nature de la protection de l'édifice
classé MH partiellement
Date et niveau de protection de l'édifice
1987/11/09 : classé MH
Précision sur la protection
La chapelle en totalité y compris la fontaine ; les sols et les terrasses bordés par les restes de murailles et lesdites murailles (cf plan annexé à l'arrêté) (cad. AR 187) : classement par arrêté du 9 novembre 1987
Nature de l'acte de protection
arrêté
Intérêt de l'édifice
à signaler
Observation concernant la protection de l'édifice
Inscription 28 01 1986 (arrêté) annulée.
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété de la commune
Références documentaires
Cadre de l'étude
Typologie du dossier
dossier de protection
Date de rédaction de la notice
1992
Mentions légales
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Voir aussi
Arrêté de protection MH
Liens externes éventuels
Référence pour lien avec la base Archiv'MH

Référence de la notice
PA00100452
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Monuments historiques
Date de création de la notice
15 septembre 1993
Date de dernière modification de la notice
28 novembre 2025
Mentions légales
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des immeubles protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
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