Chapelle
De Pénitents gris
Chapelle de confrérie
Chapelle de la confrérie des Pénitents-Gris
Occitanie ; Gard (30) ; Aigues-Mortes ; rue Rouget-de-l'Isle ; au carrefour avec la rue Paul-Bert
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
Rouget-de-l'Isle (rue) ; Paul-Bert (au carrefour avec la rue)
E 755
17e siècle
1611
La confrérie des Pénitents gris d'Aigues-Mortes aurait été fondée au début du 15e siècle (1400 selon la tradition). Une chapelle fut élevée dès cette époque sur l'emplacement de la chapelle actuelle. Elle est détruite en 1575 lors des troubles causés par les guerres de Religion. En 1605, construction d'une nouvelle chapelle, consacrée en 1611. En 1676, dans le cadre des travaux de surélévation de la toiture, la façade occidentale est reprise. En 1699-1700, construction du corps de bâtiment abritant l'escalier et la tribune nord. En 1793, l'ensemble du mobilier est détruit, hormis le maître-autel avec son retable. En 1802, reconstruction du clocher. L'église présente un vaisseau unique plafonné avec chevet plat. Au nord, un corps de bâtiment en appentis contre le mur de l'église, comprend, au rez-de-chaussée, un couloir reliant la porte d'entrée et un escalier menant aux tribunes, à la sacristie ; à l'étage, une tribune ouvrant sur la nef par deux baies en anse de panier. Les élévations latérales sont rythmées par des pilastres corinthiens avec morceaux d'entablement prolongeant l'ordonnance du retable. Portail à encadrement de pilastres, surmonté d'un fronton brisé et d'un édicule à niche. La chapelle construite en 1611 semble avoir été un édifice plus modeste que le bâtiment actuel.
Classé MH
1994/09/02 : classé MH
Chapelle (cad. E 755) : classement par arrêté du 2 septembre 1994
Arrêté
PM30000002 ; PM30000779 ; PM30000778
A signaler
Inscription 04 06 1926 (arrêté) annulée. Objets mobiliers protégés : retable classé OM 30 09 1911.
Propriété d'une association cultuelle
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection
30003