Fort
Vestiges du Fort de la Mauresque
Occitanie ; Pyrénées-Orientales (66) ; Port-Vendres
Anciennement région de : Languedoc-Roussillon
AB 107
19e siècle
1850
En 1700, Vauban conçut l'idée d'établir un port militaire près de la frontière espagnole. Ce port fut négligé jusqu'en 1722, date à laquelle les travaux furent repris par l'intendant de Mailly. En 1841 puis en 1848, deux commissions militaires furent chargées de l'amélioration de la défense du port, Port Vendres apparaissant alors, par sa position, comme le seul port, avec Toulon, qui puisse recevoir des vaisseaux de guerre. La principale défense est placée à la pointe de la Mauresque. La commission de 1848 propose d'y établir une batterie de dix pièces ou au moins de huit, dirigées vers le mouillage des vaisseaux devant l'entrée du port, avec un épaulement en retour qui pourra abriter deux canons dirigés vers le nord. L'aménagement du fort de la Mauresque aura nécessité un important travail d'excavation de la roche et de terrassement. Le réduit est un ouvrage rectangulaire comprenant, au rez-de-chaussée, sept salles voûtées en plein cintre. De part et d'autre du passage d'entrée se trouvaient la chambre du gardien de batterie et celle du chef de port. Suivaient la cuisine, le magasin à vivres, les chambres de troupes et trois magasins d'artillerie. Un escalier intérieur permettait l'accès à la terrasse ceinturée par une galerie couverte, munie de bouches à feu. Les ailes est et sud de cette galerie ont disparu. Le réduit était en outre équipé d'une citerne. Les deux entrées du bâtiment, au sud et à l'ouest, sont surplombées d'ouvrages de défense sur encorbellement.
Vestiges
Inscrit MH
1991/04/23 : inscrit MH
Fort de la Mauresque (vestiges) (cad. AB 107) : inscription par arrêté du 23 avril 1991
Arrêté
A signaler
Propriété de la commune
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection
66148