Château
Château de Courtanvaux
Pays de la Loire ; Sarthe (72) ; Bessé-sur-Braye
A 26 ; 2021 A 18, 19, 22, 33, 46
14e siècle ; 15e siècle ; 16e siècle ; 18e siècle
Louvois François Michel Le Tellier, marquis de (personnage célèbre)
La première mention du fief de Courtanvaux date de 1332. La terre de Courtanvaux n’est alors qu’un tout petit fief dépendant de la seigneurie de Vancé, relevant elle-même du Vendômois. Le premier seigneur connu de Courtanvaux apparaît en 1351. Il s’agit de Michel de Doucelles. Son fils Michel II lui succède. S’ensuivent Jean Le Tort et sa femme Jeanne Asselin, puis, à partir de 1455, Jacques Berziau, peut-être neveu par alliance, qui rachète en 1459 la part de sa cohéritière Marie, veuve de Jean Cullier, devenant ainsi seigneur de Courtanvaux à part entière. Le château de Courtanvaux reste ensuite dans la même famille, se transmettant par héritage ou par mariage, jusqu’à son acquisition par la commune de Bessé-sur-Braye en 1978. L’acquisition de Courtanvaux par Jacques Berziau fait entrer le domaine dans une famille proche du pouvoir et lui donne dès lors une dimension nouvelle, qui ne fera que prendre de l’ampleur au cours des siècles suivants grâce aux figures illustres qui le possèderont.
Pierre de taille
Ardoise
Plan en I avec des communs à proximité
Voûte d'ogive
Charpente
Un parc de 68 hectares répartis en bois, jardins et parc d’agrément. Une roseraie de 72 mètres de long au plan régulier doit accueillir 3000 arbres et arbustes entourant 500 rosiers. Si les végétaux ont tous disparu, l’emplacement de la roseraie a été préservé (et utilisé en partie comme parking), ainsi que quatre vases en ciment de style Médicis. Il produit ensuite en 1906 un nouveau plan d’ensemble du parc, qui se concentre sur la partie sud-ouest. Une rivière dite à l’anglaise avec cascades pittoresques est aménagée de toutes pièces par l’ingénieur Vernier. Les marronniers et séquoias témoignent des aménagements anciens du parc.
Le château de Courtanvaux a été construit quasiment à flanc de coteau, au creux du vallon des Ruisseaux, au nord-ouest du bourg de Bessé-sur-Braye. L’ensemble a été aménagé grâce un terrassement important, construit à mi-pente et soutenu par un haut mur dominant le niveau inférieur où se trouvaient à l’origine les jardins médiévaux du château et le pigeonnier. L’organisation générale, relativement ancienne, correspond à des configurations assez caractéristiques de la région. On distingue la basse-cour, où se trouvent actuellement une orangerie, des écuries et un jardin paysager, séparée de la haute-cour par un fossé en partie comblé que l’on franchissait par un pont-levis se trouvant au centre du plus grand corps de logis. Autour de la haute-cour se répartissent deux corps de logis se faisant face, joint du côté du coteau par deux terrasses donnant accès à des communs troglodytiques. A l’angle de la haute cour se trouve une chapelle. Le tout est clos de mur et dominé par le bois. Une bonne partie des dispositions actuelles se retrouve sur le cadastre ancien. On accède à l’ensemble par un chemin joignant la route départementale bordé de platanes. La route s’élève progressivement pour rejoindre la plate-forme du château. Elle est confortée par un haut mur de soutènement surplombant la cour du pigeonnier et s’achève par un pont dormant gardé par un portail à deux tours rondes construit à la Renaissance.
Décors peints néogothiques à l'intérieur
Classé MH partiellement ; inscrit MH partiellement ; protection partielle
1948/01/05 : classé MH ; 1980/06/11 : inscrit MH ; 2021/09/29 : inscrit MH
Portail d'entrée, avec ses deux tours : classement par arrêté du 5 janvier 1948 ; Façades et toitures de l'ensemble des bâtiments (à l'exception des parties classées) (cad. A 26) : inscription par arrêté du 11 juin 1980 ; En totalité l'ensemble des immeubles bâtis et non bâtis du château de Courtanvaux se trouvant sur l'emprise délimitée sur le plan annexé à l'arrêté, y compris les cavités troglodytiques dont l'accès se trouve dans ce périmètre et à l'exception des intérieurs de l'orangerie et du petit château et ses dépendances. Sont aussi inscrits en totalité le portail des Lions situé au sud du parc et la citerne se trouvant au nord du mur de clôture. l'ensemble figure au cadastre section A, sur les parcelles n° 18, 19, 22, 33, 46 : inscription par arrêté du 29 septembre 2021
Arrêté
A signaler
Site inscrit 25 07 1975 (arrêté)
Propriété de la commune
© Monuments historiques, 1992. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1992
Dossier de protection