Phare
Phare des Roches-Douvres
Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Ile-de-Bréhat ; Plateau des Roches-Douvres
Bréhat
Plateau des Roches-Douvres
Domaine public maritime non cadastré
Milieu 20e siècle
Ce phare, le dernier en mer construit en France et le plus éloigné des côtes européennes, est un ouvrage complexe de pierre et de béton, imprégné de références architecturales et maritimes. Entièrement détruit en août 1944 par les Allemands qui l'occupaient, il est reconstruit dès 1947 et le feu est allumé en juin 1954. L'édifice est d'une ampleur et d'un confort inégalés pour un ouvrage de ce type et constitue une pièce majeure du programme de reconstruction des phares après la Seconde Guerre mondiale.
Classé MH
2015/12/31 : inscrit MH ; 2017/04/20 : classé MH
Inscrit le 31 décembre 2015 en raison du caractère exceptionnel de l'ouvrage édifié dans le cadre de la Reconstruction de l'après Seconde Guerre mondiale, de la qualité de ses dispositions et de sa grande authenticité. Le phare des Roches-Douvres, en totalité, y compris son soubassement, situé en Manche sur le plateau des Roches-Douvres, à mi-distance des îles de Bréhat (Côtes d'Armor) et de Guernesey (Grande-Bretagne), sur le domaine public maritime non cadastré, coordonnées géographiques : 49°06 30 3 N 02°48 84 8 W : classement par arrêté du 20 avril 2017
Arrêté
Inscription 31-12-2015 (arrêté) annulée
Propriété de l'Etat
Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2015
Dossier de protection