Monuments aux morts du cimetière Saint-Claude

Dénomination de l'édifice

Monument

Titre courant

Monuments aux morts du cimetière Saint-Claude

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Doubs (25) ; Besançon ; 3 place du Souvenir Français

Précision sur la localisation

Cimetière Saint-Claude

Adresse de l'édifice

Souvenir-Français (place) 3

Références cadastrales

2022 OX 87

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1921

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1895, la municipalité de Besançon fait construire un nouveau cimetière pour la paroisse de Saint-Claude exécuté d'après les plans de Beuret, agent voyer. Implanté au lieu-dit Les Grands-Bas, sur une vaste dépression de terrain au nord de la ville, on accède au cimetière par un rond-point planté d'arbres de hautes-tiges. A la suite des grandes batailles de la Première Guerre mondiale, les blessés affluent dans les hôpitaux à l'arrière comme à Besançon. Tous les soldats qui succombent à leurs blessures sont inhumés dans le cimetière de Saint-Claude. En 1921, on compte dans cette nécropole militaire 1 435 tombes. Elles sont entretenues et fleuries par le Comité de « La Gerbe du Soldat » fondé en 1914 pour répondre à cette mission. C'est ce comité qui commande en 1921 un monument pour commémorer les soldats morts dans les hôpitaux de la ville. Parallèlement à ce monument pour une nécropole, la ville commandera un monument commémorant les Bisontins morts sur les champs de bataille qui sera installé en face de la gare Viotte. Le sculpteur Albert Pasche (1873-1947) propose sa contribution au comité de « La Gerbe du Soldat » dont son épouse fait partie. On ne connaît pas le coût de la réalisation, l'œuvre semblant avoir été offerte par le sculpteur. Né à Plaimpalais (Suisse), Pasche est formé à l'École des beaux-arts de Besançon puis de Paris dans les ateliers d'Alexandre Falguière et d'Antonin Mercié. Il est professeur à l'école des beaux-arts de Besançon à partir de 1896. Il expose à Paris au Salon des artistes français, dont il devient membre en 1905. Il y remporte plusieurs médailles, notamment pour Ariane Abandonnée (1903) et pour le Monument funéraire de Clarisse Bourdeney (1909, Paris, cimetière du Père-Lachaise).

Commentaire descriptif de l'édifice

Exécuté en marbre, il prend place au centre d'un rond-point qui distribue quatre allée plantées de sapins, et répond à celui de l'entrée du cimetière. L'allée située à l'arrière du monument mène aux carrés militaires. L'ensemble est monumental et inspire le recueillement. Inauguré le 11 novembre 1922, il représente un poilu réaliste avec tout son équipement, le masque au cou, le fusil en bandoulière. Il redresse une croix qui marque la sépulture d'un camarade. Son visage exprime la compassion.

Nature de la protection de l'édifice

Inscrit MH

Date et niveau de protection de l'édifice

2022/12/19 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Le monument aux morts, en totalité, situé 3 place du Souvenir Français, sur la parcelle n° 87, figurant au cadastre section OX, tel que délimité en rouge sur le plan annexé à l’arrêté : inscription par arrêté du 19 décembre 2022

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Copyright de la notice

© Monuments historiques

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection