Auberge
Lieu de mémoire
Auberge dite Les Cloches de Corneville
Normandie ; Eure (27) ; Corneville-sur-Risle
Anciennement région de : Haute-Normandie
Les Trois-Routes
A 15
1er quart 20e siècle
1907
La commune de Corneville doit sa renommée à l'opérette Les Cloches de Corneville, opéra comique sur une musique de Robert Planquette, de 1877. Une souscription en vue de financer des cloches destinées à l'église de Corneville, a été lancée en 1900, la coulée devant être réalisée le 22 septembre 1900 par l'entreprise Paccard. La souscription n'ayant pas permis de réunir les fonds nécessaires, les cloches ont alors été achetées par un habitant de Corneville qui les a cédées au patron d'une guinguette. C'est dans ce contexte qu'ont été édifiés successivement : le pavillon des cloches surmonté d'un campanile, auquel était adjointe une terrasse entourée d'un mur surmonté de grilles, existant en 1903 ; le corps principal de l'auberge, situé sur la terrasse agrandie de manière importante, inauguré en 1907. Par la suite, divers agrandissements de la construction ont eu lieu. Le carillon de 12 cloches a été installé dans le comble du pavillon des cloches, qui a perdu son campanile au profit d'une toiture à quatre pans, après suppression des abat-sons, le bâtiment étant de plus entièrement essenté en ardoises. En ce qui concerne le carillon, une procédure de classement de cet instrument de musique a été menée parallèlement.
Inscrit MH partiellement
2003/04/11 : inscrit MH
L'ancien pavillon des cloches, en totalité, avec la salle de restaurant et la salle des cloches ; les murs de terrasse et de soutènement ; pour le corps principal de l'auberge, les façades et toitures et les pièces du rez-de-chaussée avec leur décor, soit les bâtiments existants en 1907 (cad. A 15) : inscription par arrêté du 11 avril 2003
Arrêté
PM27003793
Lieu de mémoire
Propriété d'une société privée
Propriété d'une SARL
© Monuments historiques, 2003. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2003
Dossier de protection