Monument aux morts
Monument aux marins morts pour la France durant la Première Guerre mondiale
Bretagne ; Finistère (29) ; Plougonvelin ; pointe de Saint-Mathieu
Pointe de Saint-Mathieu
E 1083
20e siècle
1927
Le monument est situé à l'extrémité de la pointe Saint-Mathieu, non loin de l'abbaye. Inauguré le 12 juin 1927, il constitue le premier élément du Mémorial national aux marins morts pour la France, qui comprend deux autres espaces aménagés au début des années 2000, l'Esplanade du souvenir français et le Cénotaphe aux marins dédié à lar mémoire des marins morts durant tous les conflits. L'édification de ce monument résulte de la proposition du ministre de la Marine Georges Leygues et de l'amiral Emile Guépratte, député du Finistère, d'ériger un mausolée destiné à glorifier la mémoire des marins de guerre et de commerce disparus au cours des hostilités ( ) taillé face au large dans une des falaises de nos côtes et à un croisement de routes maritimes judicieusement choisi. La loi consacrant la construction du monument sur la pointe Saint-Mathieu est promulguée le 26 juillet 1923 par le président Millerand et le projet confié au sculpteur finistérien René Quillivic (1879-1969).
L'artiste réalise une oeuvre en pierre de Kersanton, constituée d'un massif vertical maçonné en grand appareil, de section carrée, haut de 17 m, couronné d'un buste colossal de femme léonarde en coiffe de deuil, représentation de la douleur morale du survivant. Les quatre faces du monument sont ornées de bas-reliefs évoquant la participation des marins de la Royale, de la Marchande et de la Pêche à la sauvegarde de la Patrie.
Inscrit MH
2015/04/15 : inscrit MH
Le Monument aux marins morts pour la France durant la première Guerre mondiale en totalité (cad. E 1083) : inscription par arrêté du 15 avril 2015.
Arrêté
Propriété d'un établissement public
Syndicat mixte pour l'aménagement et la protection du site de la Pointe Saint-Matthieu.
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
2015
Dossier de protection