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Monument aux morts

Désignation

Dénomination de l'édifice

Monument aux morts

Titre courant

Monument aux morts

Localisation

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Isère (38) ; Voiron

Précision sur la localisation

Ancienne région de : Rhône-Alpes

Références cadastrales

Non cadastré

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1924

Auteur de l'édifice

Description historique

"En août 1888, le conseil municipal vote un premier financement afin d'élever un monument à la Défense nationale, monument destiné à perpétuer la mémoire des soldats morts pendant la guerre de 1870-1871. Le projet est évoqué régulièrement jusqu'en 1912, sans aboutir. En novembre 1919, la Ville vote la mise en place d'une souscription pour l'érection d'un monument aux morts, un comité étant mis en place en mars 1920. En 1922, « le jardin de Ville » est choisi, comme emplacement : il s'agit de l'ancien parc arboré de la demeure de Marie-Thérèse Castelbon veuve Becquart, qu'elle a léguée à la Ville en 1920 avec sa villa. Le concours organisé aboutit au choix du sculpteur lauréat, Gaston Dintrat, approuvé par la préfecture de l'Isère le 18 septembre 1923. La commune fait le choix d'un monument original, qui se distingue par sa sévérité et l'aspect frontal de la représentation, inscrite dans l'espace arboré du parc. L'élévation dessinée par Dintrat présente sur le socle l'inscription « Guerres 1870 1914-1918 » et inclut un mobile de 1870, indiquant la volonté municipale d'ériger un monument aux guerres et non uniquement à la « Grande Guerre ». Cette inscription a disparu sous une plaque nominative mais le garde national de 1870 est figuré sur le même plan que le poilu, ce qui constitue une des particularités de ce monument double. Le monument est réalisé assez rapidement puisque qu'il est inauguré le 12 octobre 1924. "

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Le monument aux morts se présente comme une stèle monumentale, légèrement cintrée. L'inscription « A nos morts glorieux » surmonte la figure de la Victoire qui tient dans chaque main une couronne, encadrant les deux soldats. Ceux-ci sont identifiés précisément par leur uniforme (capote, casque Adrian) et leur arme pour le mobile de 1870 (le fusil Chassepot). Ils sont présentés de face, le visage impassible, sur un soubassement également monumental. Aux angles sont figurées, en contre-point, deux caryatides personnifiant le Deuil et la Douleur. Ces figures jumelles, qui rappellent la sculpture grecque dite sévère, sont extrêmement stylisées, en particulier leur vêtement : les plis sont réduits à leur forme géométrique essentielle. Comme dans le monument aux morts de Fix-Saint-Geneys (43) dû à Dintrat, la taille du personnage féminin, marquée par une ceinture qui souligne le buste, est placée très haut, accentuant son caractère architectural. Les visages demeurent également impassibles. Outre l'influence de la sculpture grecque, celle de la sculpture égyptienne est également décelable, comme à Romans-sur-Isère (26), autre œuvre de Dintrat. Le traitement des ailes de la Victoire évoque en particulier le disque solaire ailé de la mythologie égyptienne.

Protection et label

Nature de la protection de l'édifice

Inscrit MH

Date et niveau de protection de l'édifice

2019/03/13 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Le monument aux morts situé dans le jardin de la ville (cad. non cadastré) : inscription par arrêté du 13 mars 2019

Nature de l'acte de protection

Arrêté

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier de protection

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