Chapelle
Chapelle de l'ancien grand séminaire
Île-de-France ; Seine-et-Marne (77) ; Meaux ; 20 rue de Chaâge
Chaâge (rue de) 20
BW 242
En ville
2e quart 20e siècle
1936
PV003851 ou PV004626 ou PV004878
En 1907, le Grand Séminaire de Meaux s'installe dans les bâtiments de l'ancienne abbaye de Chaâge morcelée et vendue par lots depuis la Révolution. En 1936, un projet d'agrandissement du Grand Séminaire aboutit à la construction du bâtiment en béton armé qui abrite la chapelle. L'architecte Henri Faucheur est chargé de sa réalisation ; il s'inspire notamment des édifices construits par l'architecte bénédictin Dom Bellot, spécialisé dans l'utilisation de la brique en ressaut. La peinture du choeur est l'oeuvre de George Desvallières. C'est une peinture "encadrée" réalisée sur une toile marouflée d'une tonalité générale jaune et grise. La chapelle est éclairée par un ensemble de vitraux de très grande qualité réalisés dans l'atelier de Louis Barillet, en étroite collaboration avec Jacques Le Chevallier et Théodore Hanssen. Le mobilier est élaboré sous la direction d'Henri Faucheur par les ateliers Boulanger à Meaux, qui ont exécuté les stalles des séminaristes aujourd'hui cachées par les rayonnages de la bibliothèque, les chaises et les fauteuils liturgiques, les portes de la chapelle. L'autel et le tabernacle sont conçus par Henri Faucheur et réalisés par la marbrerie Lelu. Après le départ du Grand Séminaire en 1960, la chapelle est utilisée comme bibliothèque, la salle en sous-sol comme réserve de livres et les chambres des séminaristes situées au-dessus de la chapelle comme salles de classe pour le lycée Sainte-Marie. Sa réaffectation au culte ne pourrait que mettre en valeur cet ensemble exceptionnel et encore intact de l'art religieux des années 1930
Peinture ; vitrail ; menuiserie
Inscrit MH
1998/04/09 : inscrit MH
Chapelle, en totalité (cad. BW 242) : inscription par arrêté du 9 avril 1998
Arrêté
À signaler
Propriété d'une association cultuelle
1998
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
1998
Dossier de protection