Maison
Villa Saint-Roch
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Ambazac ; Allée de Saint-Roch
Saint-Roch (allée de)
AX 8 à 13
4e quart 19e siècle
1879
La villa saint Roch est construite en 1879 pour M. RUAUD, directeur de l'usine de porcelaine d'Ambazac. Le domaine est vendu en 1904 (à la veuve FONTANILLE), puis en 1906 à M. PAVY, maire du 15¿ arrondissement de Paris, dont l'épouse était originaire de Saint-Priest-Taurion. Ces derniers font construire la tour dans l'angle sud. Le parc est planté d'arbres d'espèces remarquables et aménagé de nombreux éléments de rocailles et autres fabriques : kiosque, grotte, ponts, rivière anglaise, bassin avec île et cascade, bancs, fauteuils, tables de formes variées, champignons,.. Le domaine comportait aussi une ferme, un lac agrémenté d'une pagode (petit Jonas) et des terres.
Le parc de forme sensiblement rectangulaire est entouré d'un mur de pierres de près de 2 m de haut. Sur le coté ouest, il est longé par un chemin rural (chemin des Rivailles) et par la voie de chemin de fer. Une grande porte charretière donne un accès, par la maison du gardien, qui possède dans sa cour, un pigeonnier en briques et bois. Au nord et à l'est, le parc est bordé par les terres de la ferme Milan et une bande de terrain jardiné accolé directement au mur. Le long du mur de toute la partie sud à la grande porte donnant accès au château par l'allée des châtaigniers (allée de Saint-Roch) étaient plantés de poiriers et de pommiers taillés en espaliers. Le jardin pouvait être arrosé par des sources alimentant une pêcherie et des cressonnières. Situé à flanc de coteaux, le parc est divisé en deux parties inégales. La partie supérieure (environ un tiers) domine le reste du parc par un long mur dans lequel sont percées trois portes monumentales permettant l'accès au sous-sol du château (anciennes écuries). Dans la partie haute, le belvédère domine la voie ferrée et les pentes vers le bourg, avec le château de Montméry et le mont Gerbassou en horizon. Ce belvédère est constitué d'un amas de bloc de pierres qui forment une grotte très fraîche, qui servait de glacière pour les boissons et les victuailles. Le long du mur nord on trouve l'ancien terrain de tennis et le kiosque à musique. Contre le mur est, à proximité du transformateur électrique, un local de petite taille faisait office de buanderie. Dans la partie basse, une rotonde permettait aux véhicules de tourner, ou en empruntant l'allée de tilleuls, de descendre jusqu'à la maison du gardien. Entre la rotonde et l'allée se trouve la rivière anglaise franchie par deux ponts de conception différentes : l'un ressemble à un gué et l'autre est pourvu de garde-corps en rocailles. Au sud de l'allée de tilleuls, une grande prairie en pente douce descend jusqu'au bassin circulaire au centre duquel est aménagée une île artificielle. D'un diamètre d'environ 20 mètres ce bassin était peuplé de carpes, tanches, et autres poissons qui servaient à alimenter la table.
Inscrit MH
2021/01 /04 : inscrit MH
La villa Saint-Roch en totalité, les façades et les toitures de la maison de gardien et ses dépendances, le parc avec ses éléments de fabrique ainsi que l’allée de Saint-Roch, situés sur les parcelles n°8 à 13, figurant au cadastre section AX, tel que représenté en rouge sur le plan annexé : inscription par arrêté du 1er avril 2021
Arrêté
À signaler
Propriété privée
© Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement. Aucune copie numérique ou papier ne sera fournie par courrier ni courriel. Le dossier de protection complet et l’arrêté sont consultables uniquement sur place, dans la salle de lecture de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP), à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne).
Dossier de protection