Phare
Phare de Cap Blanc
Saint-Pierre-et-Miquelon ; Saint-Pierre-et-Miquelon (975) ; Miquelon-Langlade
AO 02
4e quart 19e siècle
1883
A la suite du naufrage, le 21 mai 1874, de la frégate anglaise Niobé devant le Cap Blanc, le gouvernement britannique demanda à son pendant français la concession d'un terrain à Miquelon ou à Langlade pour y construire un phare. En 1881, le ministère de la Marine commanda deux phares métalliques aux ateliers Barbier et Fenestre. Bâti en 1883, le phare de Cap Blanc est l'exemplaire le plus ancien et le plus important. Le fût, entièrement constitué de tubes de métal rivetés, est épaulé à la base par six contreforts triangulaires dont le sommet atteint l'allège des premières baies. Il a été équipé d'un tambour, petit sas d'entrée destiné à protéger des intempéries. Pour remédier à la corrosion, le phare fut entièrement recouvert d'une chemise de béton. La tour métallique reste visible à l'intérieur. L'accès à la lanterne se fait par un escalier en acier, protégé par un garde-corps en fonte. L'optique repose classiquement sur un bain de mercure dont la cuve est supportée par un poteau central.
Classé MH
2012/10/29 : classé MH
Le phare en totalité (cad. AO 02) : classement par arrêté du 29 octobre 2012
Arrêté
Propriété de l'Etat
Ministère chargé de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
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2012
Dossier de protection