Phare
Phare de Pointe-Plate
Saint-Pierre-et-Miquelon ; Saint-Pierre-et-Miquelon (975) ; Miquelon-Langlade
BX 01
4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1899
En 1894, le phare est démoli par un incendie. Un feu provisoire est mis en place et la sirène renforcée jusqu'à la mise en service d'un nouveau phare en 1899. La construction en a été confiée à l'entrepreneur Thélot. L'ouvrage est constitué d'un fût cylindrique maintenu par quatre jambes de force en tôle. Au sommet de la colonne, une structure tubulaire bordée d'une petite coursive circulaire, abritait la chambre de veille et la lanterne. En 1928, pour le protéger de la corrosion, le phare est recouvert d'une chemise de béton. En 1954, des travaux s'attachent à l'électrification du bâtiment, à la construction d'un réservoir de 40 m3 et à l'assainissement du site. Avec celui de Cap Blanc, ce phare est le plus ancien et le plus important des phares subsistants, construits pour l'éclairage des côtes des colonies françaises.
Classé MH
2012/10/29 : classé MH
Le phare en totalité (cad. BX 01) : classement par arrêté du 29 octobre 2012
Arrêté
Propriété de l'Etat
Ministère chargé de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
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2012
Dossier de protection