Moulin à farine, puis minoterie de Trémuzon (Loudéac)

Dénomination de l'édifice

Moulin à farine ; minoterie

Appellation d'usage

Moulin à farine, puis minoterie de Trémuzon

Titre courant

Moulin à farine, puis minoterie de Trémuzon (Loudéac)

Localisation

Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Loudéac

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Arrondissement de Saint-Brieuc

Canton

Loudéac

Lieu-dit

Moulin de Trémuzon (le)

Références cadastrales

1829 H2 277 ; 1987 YL 47

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Oust (dérivation de l')

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; logement patronal ; bief de dérivation ; écurie

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1889 ; 1910

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques

Description historique

Fondé en titre, le moulin de Trémuzon est vendu comme bien national à M. Moisan et Leclerc. Il passe ensuite successivement aux mains des familles Genty, Le Texier, puis Le Bott peu avant 1855. A cette date, les ouvrages régulateurs consistent en un déversoir qui présente un débouché libre de 36, 40 m et en un vannage de décharge de près de 3 m de largeur. Le moulin renferme par ailleurs deux paires de meules qui assurent une production annuelle de 48000 kg de farine de seigle, 33600 kg de farine de blé noir et 16320 kg de farine d'avoine. Le logement du meunier est édifié en 1889. Après avoir été démoli en 1909, le moulin est reconstruit et transformé en minoterie en 1910 par le nouveau propriétaire Pierre Le Helloco. A partir de 1956, la minoterie est exploitée par André Glon et ce jusqu'en 1969, date de la cessation d'activité de l'usine.. En 1852, le moulin est actionné par deux roues hydrauliques verticales à palettes placées sous une chute d'eau de plus de 2 m, le bief situé en amont formant un petit étang. Chacune des deux roues possède une largeur d'environ 0, 40 m. Le 10 janvier 1921, le minotier Pierre Le Helloco déclare une chaudière à vapeur de forme horizontale avec foyer vertical à flamme directe. Timbrée à 8 kg, elle a été construite par la Société française de matériel agricole et industriel, située à Vierzon (18). Energies hydraulique et thermique sont ainsi conjuguées.. En 1848, le moulin de Trémuzon emploie deux ouvriers.

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; enduit ; moellon

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan rectangulaire régulier

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

. La minoterie de Trémuzon compte deux étages carrés surmontés d'un toit à croupes en ardoises ; ses façades sont entièrement couvertes d'enduit. Le logement patronal, à un étage de comble, et les écuries, sont situés à proximité dans le même corps de bâtiment. Edifié dans les mêmes matériaux, il est couvert d'un toit à longs pans en ardoises.

Commentaires d'usage régional

Minoterie dite à l'américaine, de plan allongé, comptant au moins deux étages carrés (type D2)

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Copyright de la notice

(c) Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gasnier Marina

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35