Carrières littorales de Fréhel, dite du Routin (Fréhel)

Dénomination de l'édifice

Carrière

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Carrière de grès rose

Appellation d'usage

Carrière Barrier dite du Routin, Usine de fabrication de matériaux de construction de la Société Anonyme des Carrières de l'Ouest, puis de la Société des Carrières de Fréhel

Titre courant

Carrières littorales de Fréhel, dite du Routin (Fréhel)

Localisation

Bretagne ; Côtes-d'Armor (22) ; Fréhel

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communes littorales des Côtes-d'Armor

Canton

Matignon

Références cadastrales

1983AD 1 à 23, 282, 292 à 339

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1886 ; 1892 ; 1893 ; 1896 ; 1897 ; 1900 ; 1901 ; 1994 ; 2005

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source

Description historique

"La carrière de FréhelLa carrière de Fréhel, appelée aussi "carrière du Routin" car ses bâtiments d'exploitation étaient situés sur un terrain qui porte ce nom, était exploitée par la Société des Carrières de l'ouest (aujourd'hui par la Société nouvelle des Carrières de l'Ouest, filiale du Groupe "Basaltes de France") depuis 1886. A l'endroit nommé Port Barrier, il y avait quatre énormes cavités d'extraction qui portaient des noms curieux :- La première s'appelait "Coquiard". Elle était proche de la base de la série, constituée par des conglomérats que les géologues nomment "Poudingues des Sévignés".- La deuxième excavation a été nommée "Canyon". C'est la plus vaste des quatre.- Dans la troisième fosse d'exploitation, nommée par les carriers "Colonie", étaient installés les équipements de concassage.- Avant d'arriver au Routin, il y avait encore une 4ème fosse nommée "Courcoux".La carrière de Fréhel date de 1886 et fut exploitée de façon artisanale jusqu'à la fin des années 1950, autour de deux sites majeurs : la carrière du Routin (sur un terrain communal) et Port Barrier. En 1975, le renouvellement fut accordé pour 30 ans. Il y avait en 1996, 3500 mètres linéaires de fronts de taille verticaux dont les hauteurs variaient de 15 à 40 mètres. Le grès rose exploité est le même que celui qui forme le cap Fréhel. On le trouve aussi, un peu plus à l'ouest, des Hôpitaux au cap d'Erquy ainsi que sur l'île de Jersey. Ce n'est cependant pas un "grès quartzite", plus rare, localisé exclusivement à l'emplacement des anciennes carrières d'Erquy, mais un grès que l'on peut appeler "arkosique", contenant un taux élevé de minéraux feldspaths.Cette carrière produit essentiellement des granulats sur la bande littorale située entre la Grève des Fosses et Port-Barrier, son port d'embarquement pour l'exportation.Le renouvellement de la concession et du droit d'exploitation de la carrière de Fréhel a été renouvelé en 2005 pour 20 ans, en dépit d'un avis défavorable des Affaires maritimes (rejet de kaolin en mer) et d'un avis plus nuancé de la Commission des sites. Une enclave dans la continuité du site Natura 2000 lui est consacrée."

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; énergie électrique ; ; produite sur place ; ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

"Les carrières sont situées dans la falaise et s'étendent sur 3 à 4 km. Leurs hauteurs variables peuvent atteindre jusqu'à 35 mètres. L'extraction s'organise sur la côte littorale entre le cap Fréhel et la plage des Sables-d'Or. Entre ces deux extrémités, s'étalent les sites d'exploitation, situés dans quatre échancrures successives, taillées dans la falaise et formant de vaste alvéoles d'extraction, dans l'une desquelles est implantée l'usine de fabrication de matériaux de construction. Les sites concernés sont d'est en ouest : la pointe de l'Assiette, la pointe des Châtelets, la pointe de la "Glénière", la pointe de la Guette et l'écluse de la "Ville-Durand", située à l'est de Port-Barrier."

Observations concernant la protection de l'édifice

En complément de cette étude, on se reportera à la notice rédigée par Marina Gasnier en 2002 dans le cadre d'une étude thématique sur le patrimoine industriel des Côtes-d'Armor (référence de la notice versée dans la base Mérimée : IA22001322).

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2005

Copyright de la notice

(c) Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Prigent Guy

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Bretagne - Service de l'Inventaire du Patrimoine Culturel - 283 avenue du général Patton - CS 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 - 02.22.93.98.35