Usine de papeterie
Usine de papeterie Prudent Avot Vallée, puis Société nouvelle des Etablissements Avot Vallée, puis Cascades Avot Vallée, puis Norampac Avot Vallée
Usine de papeterie Prudent Avot Vallée, puis Société nouvelle des Etablissements Avot Vallée, puis Cascades Avot Vallée, puis Norampac Avot Vallée
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Blendecques ; 71 rue Jean-Jaurès
Pas-de-Calais arrondissement de Saint-Omer
Arques
La Villa du Balain
Jean-Jaurès (rue) 71
1996 AO 370, 417 à 419
En ville
Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; logement patronal ; cour ; voie ferrée
3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Daté par tradition orale
Prudent Avot Vallée fonde une papeterie en 1865 sur le site de ce qu'on appelle la Vieille usine, dont les bâtiments seront totalement détruits en 1939. Vers 1902-1903 une deuxième usine voit le jour à quelques mètres de la première, le long de la voie ferrée. Elle est baptisée la Nouvelle usine en opposition avec la Vieille. En 1970 la société Avot Vallée dépose le bilan suite au décès de Pierre Avot. La société nouvelle des établissements Avot-Vallée est créée en 1971 sous forme de syndic et peut réembaucher 200 personnes et utiliser deux machines sur trois ; les principaux actionnaires sont les principaux clients dont la papeterie de Blendecques, les Verreries Cristalleries d'Arques, Ondulys, Béghin Say à Corbehem. Cette nouvelle usine est rachetée vers 1986 par le groupe canadien Cascades Inc.Québec et prend la dénomination Cascades Avot Vallée. En 1986 la production s'élevait à 42500 tonnes de papier pour carton ondulé et cartonnette ; les pâtes proviennent de Scandinavie et l'usine récupère et traite les vieux papiers. Trois machines à papier sur deux fonctionnent en continu. L'usine consomme du fioul, de l'électricité ; une station d'épuration et un atelier de désencrage du papier ont été installés. Actuellement la papeterie a pour dénomination Norampac Cascades Avot Vallée. Au début du 20e siècle, la papeterie fonctionne avec cinq machines à papier. En 1903 les machines produisaient environ 50 tonnes par jour. De 1903 à 1914 la société disposait de onze machines pour une production d'environ 100 tonnes par jour. En 1962 une nouvelle machine est installée et la production journalière atteint 160 tonnes de papier kraft et cartons dont des sacs papiers, des krafts écrus et blanchis frictionnés et apprêtés, du kraft pour sacs grande contenance, des cartons duplex fins et mi-fins pour boîtes pliantes, des cartons duplex de couverture de caisses en carton ondulé, des sulfites écrus et blanchis frictionnés, des phormiums frictionnés et des celluloses calandrées. En 1933 elle employait 400 personnes ; dans les années 1960, 560 personnes y travaillaient, hommes et femmes.
Brique ; aluminium ; essentage de tôle ; béton ; béton armé
Tuile flamande mécanique ; métal en couverture ; ciment en couverture
1 étage carré
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; appentis ; shed
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Site desservi par voie ferrée. Atelier de fabrication (le plus ancien) en brique, à élévation à travées en rez-de-chaussée couvert de sheds et toit à longs pans ; cheminée d'usine en brique, de section circulaire. Atelier de fabrication (plus récent) avec murs en aluminium et béton armé couvert d'un toit à longs pans en métal. Atelier de fabrication (donnant rue Jean-Jaurès) en brique et armatures de métal couvert de croupe et toit à longs pans en ciment amiante et tuile flamande mécanique. Logement de contremaître à un étage couvert de croupe.
Propriété privée
1995
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1995
Van Bost Nathalie
Dossier individuel
Patrimoine industriel ; arrdt_stomer
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex