La Vierge de l'Assomption et de l'Immaculée Conception

N°Inventaire

RFR 5

Domaine

Auteur / exécutant / collecteur

Anonyme ; Castille (atelier de)

Anciennes attributions

Allemagne (Cologne) 15e siècle

Ecole

École espagnole (Castille)

Titre

La Vierge de l'Assomption et de l'Immaculée Conception

Ancien titre

Sainte les mains jointes ; Sainte Agnès ; Marie-Madeleine ; Vierge de l'Assomption

Dénomination du bien

Statue

Millénaire

1485 / 1500

Siècle

Fin 15e siècle

Technique

Bois (aulne) ; sculpture ; polychromie

Dimensions

H. 0,93 ; La. 0,39 ; P. 0,27 m.

Description

Figure centrale de la caisse d'un retable.

Inscriptions

Sur le bord du manteau : « O . MATER . OM [...] OE . O MAR . AVE REGINA . AVE . MARIA . GRACIA . AVE . MARIS . STELLA . DEI . MATER. »

Historique

Malgré les recherches menées jusqu'à présent, l'historique de cette sculpture reste inconnu avant guerre. Cette statue de la Vierge de l’Assomption correspond à la statue inscrite sous le numéro 32175 au Central Collecting Point de Munich, et non sous le numéro 6092, comme il est noté par erreur par la commission de récupération artistique (1). La statue est acquise pendant l’Occupation chez Nicolas Brimo de Laroussilhe par Walter Bornheim pour 350.000 francs. Lors de la débâcle allemande, elle est mise à l'abri à Gräfelfing, la maison de Bornheim ; elle y est inscrite sous le numéro 7. La statue est transportée au Central Collecting Point de Munich le 5 juin 1946 ; elle y est enregistrée sous le numéro 32175. Elle est rapatriée vers la France par le onzième convoi en provenance de Munich le 23 août 1946 à destination du siège de la commission de récupération artistique (1). La statue est retenue lors de la deuxième commission de choix des œuvres de la récupération artistique du 17 novembre 1949 (2) ; elle est mentionnée sous le « numéro d'ordre 5 : "n° allemand 6092 [sic], provenance Munich, Allemagne - Cologne 15e siècle, sainte Agnès [sic], bois polychrome" (3). La statue est attribuée au musée du Louvre (département des Sculptures) en 1951 (4) ; elle est enregistrée sous le numéro RFR 5. Elle est mise en dépôt au musée des beaux-arts de Besançon de 1955 à 1994 ; elle revient au musée du Louvre en 1994.

Commentaire

Champ Catégorie renseigné en 2020.

Catégorie

Oeuvre dont l'historique est incomplet entre 1933 et 1945, en l'état des recherches actuelles.

Autres numéros

6092 : erreur de numéro du Central Collecting Point de Munich. 32175 : vrai numéro du Central Collecting Point de Munich.

Marques

A l'arrière dans l'évidement : fragment d'étiquette à listel bleu lacunaire. A l'arrière en bas : à la peinture blanche : « D.55.4.1 » (marque du musée de Besançon) et « R.F.R. 5 ».

Localisation

Paris ; musée du Louvre ; département des Sculptures

Etablissement affectataire

Paris ; musée du Louvre ; département des Sculptures

Exposition

1997, 9 avril - 5 mai : Paris, musée au Louvre. "Présentation des œuvres récupérées après la Seconde Guerre mondiale et confiées à la garde des musées nationaux " (Cat. : p. 83).

Bibliographie

« Un paradis bisontin. Catalogue sommaire de la statuaire médiévale du musée des Beaux Arts et d'Archéologie de Besançon », Besançon, 1992, n° 53, repr.

Notes

(1) Bundesarchiv BAK B323/632 et B323/680 : "Property Card". Le numéro 6092 correspond à la sculpture RFR 16. (2) SMF, sous-direction des collections, dossier Récupération. (3) MEAE/209SUP710 R39. (4) SMF, sous-direction des collections, dossier Récupération : Arrêté du ministère de l’Éducation nationale du 16 mai 1951.

Résumé

La statue a été acquise par Walter Bornheim chez Brimo de Laroussilhe durant l'Occupation.

Date de la dernière mise à jour

2025-03-03

Droits de copie photo

© 2018 Musée du Louvre, Dist. GrandPalaisRmn / Thierry Ollivier. © Réunion des musées nationaux Grand Palais. © Musée du Louvre, Philibert P.