musée Crozatier
2 rue Antoine-Martin
43000
Le Puy-en-Velay
Haute-Loire
Auvergne-Rhône-Alpes
04 71 06 62 40
musee.crozatier@lepuyenvelay.fr
Musée de France, au sens du Code du patrimoine
Archéologie, Arts décoratifs, Beaux-arts, Ethnologie, Histoire, Photographie, Sciences de la nature, Technique et industrie
Fondé en 1820, par le vicomte de Becdelièvre, le musée s'oriente d'emblée vers une pluridisciplinarité de ses collections (peintures, archéologie, sciences naturelles). 1850 : construction dans le jardin du Fer-à-cheval d’un bâtiment conçu pour abriter le musée. 1868 : suite au legs Crozatier, doublement de la surface d’exposition par un nouvel édifice. Le musée du Puy devient le musée Crozatier. 1950 : réaménagement et modernisation du musée après la Seconde Guerre mondiale. 2007 : la Ville décide de lancer le projet de rénovation du musée. L’ambitieux projet est soutenu par l’État et le Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes. Début du chantier de gros œuvre. 2018 : réouverture du musée.
Très diversifiées, les collections revêtent un caractère encyclopédique remarquable. Elles sont présentées dans des galeries consacrées à l'archéologie, aux beaux-arts, à l'ethnologie et à la dentelle, à la paléontologie et aux sciences naturelles, à la mécanique. Telles qu'elles se présentent aujourd'hui, elles répondent toujours à l'ambition de leurs premiers organisateurs qui, voici plus de deux siècles, lui assignaient comme objectif : «Il (le musée) aura de plus l'avantage de donner le goût des arts et des sciences à une foule de nos jeunes concitoyens, qui n'ont besoin que d'une étincelle pour faire éclore des talents remarquables» (François-Gabriel de Becdelièvre au maire du Puy, le 25 mars 1820).
Antiquités étrangères : Egyptiennes, Archéologie nationale : Préhistoire, Protohistoire, Gallo-romain, Paléo-chrétien, Médiéval, Moderne, Art religieux (Objets liés au pélerinage de la Vierge Noire du Puy), Arts décoratifs : Céramique, Mobilier, Orfèvrerie, Textiles, Verrerie, Beaux-Arts : Dessin, Estampe et Affiche, Peinture, Sculpture, Civilisations extra-européennes : Asiatiques, Océaniennes, Collections militaires : Armes (de la Renaissance.), Autre(s), (objets liés au siège de Sebastopol.), Autres collections : Fonds ancien d imprimés, Image animée (Praxinoscope d'Emile Reynaud), Moulages, Numismatique, Ouvrages de bibliophilie, Plans, Sigillographie, Ethnologie : Costume, Mobilier, Métiers et Outils, Pratiques religieuses et collectives, Histoire : Histoire locale et régionale, Histoire religieuse, Histoire militaire, Sciences de la nature : Botanique, Entomologie, Géologie, Herpétologie, Malacologie, Mammalogie, Minéralogie, Ornithologie, Paléontologie, Sciences et techniques: Communication, Sciences médicales, Collection de mécanique (engrenage, machine à vapeur...)
Guy François. Le Nain. Charles Maurin. Dubois-Pillet, Charles Crozatier.
La Vierge Noire du Puy. Lafayette (quelques souvenirs et des gravures). Le maréchal de Vaux. Vercingétorix.
1820
Bâtiment avec façade néo-classique, dessiné par Antoine Martin (1837-1915), édifié grâce à l'important legs du fondeur d'art parisien Charles Crozatier (1795-1855), originaire du Puy-en-Velay. De 2007 à 2013, Emmanuelle Beaudouin, Laurent Beaudouin et Aurélie Husson, architectes, transforment en profondeur le bâtiment ancien, soigneusement conservé. La construction du nouveau musée par l’atelier Beaudouin – Husson se fait le long de la rue Antoine Martin, les deux volumes étant jointifs et reliés par l’escalier monumental. Le bâtiment de l’actuel Musée Crozatier et le nouveau sont axés l’un sur l’autre et une entrée nouvelle est créée sur cet axe coté rue, accentuant l’axe qui relie les deux bâtiments à la ville du Puy en Velay. Le volume de verre se glisse contre la paroi du bâtiment ancien afin de le desservir au mieux. Au lieu de s’arrêter au droit de ces façades, le volume translucide se prolonge pour offrir des vues sur le parc depuis les circulations nouvelles. Le volume translucide cherche un équilibre avec le bâtiment du XIXe siècle. Le parcours muséographique oscille entre neuf et ancien trouvant son centre de gravité avec l’escalier monumental, situé au cœur du bâtiment. Côté rue, le projet détermine une façade urbaine mêlant présence de verre et socle minéral. La double paroi de verre, par un jeu d’opacité et de transparence, dévoile légèrement la collection du musée. Comme une lanterne, le volume opalescent s’illumine de nuit avec une lumière très douce. Côté parc, le bâtiment ancien est conservé dans son état originel. La construction nouvelle apparaît en retrait de part et d’autre de l’ancien bâtiment. En partie haute, deux grandes fenêtres sont axés sur le parc. Ces deux cadrages profitent à l’éclairage généreux des circulations verticales. Le long de la rue, le socle en pierre accentue le lien que tisse le bâtiment avec son environnement construit. À l’intérieur du bâtiment, les espaces s’articulent de manière à dégager de multiples connexions visuelles. Dès le sas d’entrée, la vue se prolonge à travers le bâtiment jusqu’à la perspective du parc. De part et d’autre du hall, des séquences de transparences permettent de deviner la salle d’expositions temporaires et la présence de la salle de cours. Le traitement de la lumière a fait l’objet d’une attention particulière. La double peau de verre, orientée Sud, agit comme un filtre thermique et solaire. Cette orientation contribue à créer dans ces espaces une ambiance intérieure confortable s’imprégnant du paysage et d’une lumière douce tout en préservant l’intimité du Musée. Les parties translucides de la paroi sont composées d’éléments en verre texturé . Le projet prévoit des entrées de lumière zénithale sous différentes formes. La salle d’exposition au dernier niveau baigne le visiteur d’une lumière douce latérale et zénithale. Un plafond suspendu en lamelles de bois dessine une série de courbes énergiques tamisant la lumière apportée par des puits de jour ponctuels. Cette lumière souligne les formes arrondies en résonance à la nature environnante.
Site patrimonial remarquable. Site inscrit.